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13 octobre | 10h33

O. Bertot : « Une équipe qui ne lâche rien »

La native d’Aubervilliers Océane Bertot est revenue à Sarcelles pour aider son équipe à jouer en Élite en deuxième phase. Le championnat U19 National (Groupe A) est relevé mais l’attaquante de 18 ans a confiance en son équipe. Entretien.

U19 NATIONAUX SARCELLES Oceane Bertot Sarcelles U19 Nat

Océane, retour sur le match contre le HAC (2-2). Résultat logique ?

Résultat logique peut-être pas, mais on ne peut s’en prendre qu’à nous, car on n’a pas su se réveiller et mettre du rythme dès le début du match. C’est d’ailleurs en début de match qu’on a encaissé les deux buts et heureusement, on a su relever la tête et aller marquer pour ne pas perdre ce match !

Toujours pas de victoire, pas d’inquiétude après 5 journées ?

Pas inquiète non, ce n’est pas un début de championnat rêvé mais c’est un nouveau groupe, il faut un temps d’adaptation. On a une équipe qui ne lâche rien, comme on a pu le voir dans nos matchs, où même mené au score, on a su revenir, donc j’ai confiance.

U19 National ? La pression est différente mais ça reste du foot.

Océane Bertot

As-tu un objectif de buts cette saison ?

Oui, je souhaite dépasser la barre des 10 buts. C’est mal parti pour le moment, mais l’équipe passe en priorité, donc si j’arrive à faire gagner l’équipe en faisant des passes décisives et en me donnant à fond et que je n’atteins pas mes objectifs personnels, ça me va.

Qu’est ce qui est le plus dur en championnat U19 National ?

C’est un niveau différent, c’est le plus haut niveau de cette catégorie donc la pression est différente mais bon, ça reste du foot. Donc je dirais les déplacements, qui sont parfois plus longs, c’est une organisation beaucoup plus importante, mais on s’y habitue.

Raconte-nous ton parcours footballistique ?

J’ai commencé en 2015 à Sarcelles à l’âge de 12 ans, puis en 2018 je suis partie à Metz pendant 2 ans pour finalement revenir à Sarcelles en 2020, jusqu’à aujourd’hui.

Metz ? Ça m’a fait sortir de mon confort

Océane Bertot

Pourquoi le FC Metz ?

C’est eux qui sont venus à moi après avoir fait un match contre eux avec Sarcelles, ils m’ont recontacté pour me recruter.

Qu’as-tu appris là-bas ?

J’ai appris que tout n’était pas facile dans le foot et qu’il fallait s’en donner les moyens si c’était vraiment vers le haut niveau qu’on voulait aller. Metz était différent de Paris, niveau langage, manière de vivre. Ça m’a aussi fait sortir de mon confort, ça m’a appris à m’ouvrir aux autres, que je les connaisse ou non. Et avant de partir, j’avais un jeu un peu individualiste, là-bas j’ai appris quelques notions collectives et tactiques même si je trouve que ça m’a un peu bridée !

Qu’est-ce qui te plait dans le football ?

Je ne saurai pas le dire, il y a beaucoup de choses, le partage, les émotions, la créativité, la combativité, l’esprit d’équipe, le dépassement de soi. Le football, tout simplement.

Quel est ton plus grand souvenir de foot ?

Mon plus grand souvenir est la finale départementale contre Argenteuil, c’était un match incroyable. On perdait 2-0 à la mi-temps, et non seulement on a réussi à remonter au score, mais on a gagné le match 4-2. C'était du foot à 8 alors ça allait très vite, mais c’était vraiment un beau match.

Propos recueillis par Farid Rouas

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