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5 novembre | 13h41

Olivier Bricard : « On ne se cache plus »

Le président du Stade Mayennais, Olivier Bricard, nous a accordé un entretien pour évoquer le très bon début de saison de l'équipe fanion en R1 et parle de la santé du club !

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Olivier, le début de saison en R1 ne peut que vous satisfaire ?

Avec Marc Deniau, nous sommes partis sur une (re)structuration afin de pouvoir emmener notre équipe A vers un objectif d'atteindre la N3 dans les cinq ans. On a été arrêté depuis deux ans, on a réorganisé notre façon de faire, nos structures ont évoluées avec un synthétique qui arrive dans un mois. Un outil indispensable pour nos conditions d'entraînements pendant l'hiver car dans le passé, nos résultats se ressentaient à cette période.

Une équipe renforcée par les jeunes du cru ?

Aujourd'hui, on compte quatre équipes régions en jeunes avec l'objectif de pouvoir se projeter en senior. C'est l’ADN du club de pouvoir alimenter avec des mayennais tout en allant chercher des compléments à l’extérieur. Le début de championnat nous laisse penser qu’on est dans le vrai avec un match nul et trois victoires avant d'affronter l'ESOF, un vrai test !

Un résultat vous permettrait de vous positionner ?

C'est une poule de R1 très homogène et en effet, en fonction du résultat, on pourrait se positionner même si je connais pas les intentions de la Roche concernant cet aspect. De notre côté, on ne se cache plus, effectivement la N3 est un objectif clair, qui correspond à divers aspects à commencer par notre positionnement géographique.

Vous allez également disputer le 5eme tour de Coupe des Pays de la Loire...

Elle va surtout permettre d'éviter d’avoir des trous de calendrier. On bascule enfin dans une dynamique de championnat, c'est une première et la Coupe va nous permettre de continuer à jouer et d'avoir cette adrénaline du match couperet qui doit nous servir en championnat. Cette notion de se mettre en danger !

Comment avez-vous procédé pour bâtir cette équipe ?

Avec l’arrivée de Marc Deniau, on a une certaine façon de travailler. Tous les ans, on veut limiter le nombre de recrues et on regarde ce qu'il nous a manqué... on essaye d’y amener de la compétence. Les joueurs qui arrivent doivent être dans le savoir être, s’inscrire dans le projet club. On cible des postes précisément, ce qui nous permet de ne pas révolutionner notre effectif tous les ans. On dénombre deux, trois arrivées pour très peu de départs.

Observez-vous une variation du nombre de licenciés ?

Nous comptons à peu près 370 licenciés aujourd'hui, un chiffre notamment en baisse sur les équipes loisirs, pas sur les équipes ligues. Certains, de par la crise ont pris d'autres habitudes mais c'est aussi un peu de notre faute, on a sûrement pas fait tout ce qu'il fallait.

Vous voulez dire que la crise vous a impacté ?

Je dirais qu'on a été performant sur nos jeunes, notre pôle compétition mais on a délaissé notre section foot loisir. Nos éducateurs salariés ont vraiment gardé du lien avec les catégories jeunes afin de pouvoir continuer à mener projets et séances et continuer nos entraînements avec nos jeunes, une donnée plus compliquée chez les seniors. Ces derniers ont pu se maintenir en forme avec des programmes à distance.

On paye nos sous effectifs aujourd'hui chez les loisirs et je le répète, on a failli à certains moments. Il faut savoir se remettre en question et on va essayer d'enclencher, d'ici peu avec le bureau, un nouveau projet. Afin de trouver cette alchimie entre le pôle compétition et le pôle loisirs. On va essayer d’enclencher sur un nouveau projet, trouver alchimie entre foot élite et foot loisir. Il faut que tout le monde ait ce sentiment d'appartenance car on a été moins novateur à certains niveaux.

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