Une dixième victoire ce week-end, la cinquième sur le score de 1-0, est-ce votre marque de fabrique ?

Je ne dirais pas ça, malgré les apparences (sourire). On marque moins ces derniers temps, on a toujours autant d’occasions et toujours un jeu relativement offensif. C’est vrai que sur les derniers matchs il y a beaucoup de 0-0 ou de 1-0, c’est le manque de réalisme qui veut ça. Malgré tout, on reste la meilleure attaque de ce championnat. Je pense que ça prouve qu’on n’est pas une équipe qui joue sur sa défense et qui attend de pouvoir marquer un but dans le match. Mais oui ça peut donner cette impression.

Qu’est-ce que vous avez apprécié le week-end dernier et qu’est-ce qui vous a moins plu ?

On a mieux entamé le match que sur les dernières rencontres où on rentrait assez difficilement dedans. Ce que j’ai moins apprécié, c’est le manque de réalisme. Sur les quatre derniers matchs, on met trois buts, on avait la place d’en mettre le double ou le triple. On prend dix points sur douze, on ne va pas s’en plaindre mais on doit s’améliorer sur ce côté là, se mettre davantage à l’abri et tuer les matchs.

Après les deux tiers du championnat disputés et cette seconde place actuellement, vers où regardez-vous ?

Forcément vers la première place, après on rencontre Poissy qui est premier dans trois semaines (10 avril). Ça sera potentiellement le premier contre le deuxième, on verra à ce moment-là si c’est toujours ordonné comme ça. Cela n’empêche que l’on regarde toujours vers le leader. Ce match va compter mais à mon sens il ne décidera de rien. Si je ne m’abuse, il restera encore quatre matchs après celui-là, donc douze points à distribuer. Quand on voit comment ça se resserre derrière avec Ivry et la Parisienne qui a un bon rythme aussi, on peut se retrouver à trois ou deux journées de la fin avec trois ou quatre équipes qui se tiennent en trois ou quatre points. Aujourd’hui, je pense que c’est quasiment impossible que l’on descende même si on perd nos huit dernières rencontres. On a les yeux rivés sur la première place et on va tout faire pour aller la chercher.

Elie Rollé