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24 août | 15h32

Pablo Longoria (OM) « Je n'ai jamais vu de telles images dans ma vie »

Le président de l'Olympique de Marseille, Pablo Longoria est revenu dans les colonnes de La Provence sur les incidents qui ont marqué la rencontre face à Nice.

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Les jours se suivent et se ressemblent dans le sud. Par médias interposés, les présidents de l'OGC Nice et de l'Olympique de Marseille se renvoient la balle avant que les deux clubs ne passent devant la commission de discipline de la LFP ce mercredi.

Ce mardi c'était Pablo Longoria qui s'est exprimé chez nos confrères de La Provence. Le dirigeant olympien a justifié sa décision de ne pas reprendre le match : "L'ordre public ? Mais nous sommes partis et il n'y a pas eu de problèmes ? Et si nous avions égalisé sur ce corner ? Que se serait-il passé, comment on sort du stade ? On ne sort jamais à 1-1."

Longoria dédouane Cobos

L'ancien directeur sportif de Valence est également revenu sur les incidents qui ont eu lieu en tribune présidentielle : "Il y a eu des moments de tension. Je peux m'énerver dans un match, contre moi-même ou contre des décisions mais je n'insulte personne. C'est mon éthique. On ne s'est pas attrapé avec le président, il n'y a eu aucun type d'agression."

Il a également salué le travail de José Cobos, ancien jouer de l'OGC Nice et conseiller municipal à la mairie de Nice : "C'est José Cobos qui a été super, qui a calmé les ardeurs de tout le monde, nous avons parlé en italien."

L'arrêt du match

"L'arbitre a expliqué que sa décision était d'arrêter le match mais qu'on lui imposait de le faire reprendre pour des questions d'ordre public. Personne ne nous a dit que nous perdions si nous ne revenions pas sur le terrain," reprend Pablo Longoria qui revient sur le déroulé de ce dimanche 22 août.

Le président olympien a encore les images de la rencontre qui pour lui paraissent surréalistes dans un championnat développé comme celui de la France : "Jamais dans ma vie, dans le monde entier, je n'avais vu de telles images sinon un Dinamo Zagreb - Partizan de Belgrade au début de la guerre des Balkans."

Des images qui expliquent le départ de son équipe : "Si on accepte cela, on accepte tout. On peut accepter qu'il y ait des stades plus chauds que d'autres, la pression du public, c'est normal, mais tu ne peux pas empêcher la moindre possibilité que des supporters puissent entrer sur le terrain et agresser les joueurs. C'est un précédent très dangereux."

Crédit Photo : Icon Sport

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