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4 avril | 15h36

Pascal Biscroma (Courbaisse Transports) : "Je suis quelqu'un de fédérateur"

Depuis 37 ans, les véhicules de la société Courbaisse Transports, propriété de Pascal et Philippe Biscroma, sillonnent le département et la région pour des activités essentiellement liées au BTP. En marge de ses activités professionnelles, le Niçois de 51 ans s'est investi à 100% au sein de la Selecioun dont il est le co-président.

LA SELECIOUN

Pascal Biscroma, présentez-vous aux lecteurs d'Actufoot.

Je vais sur mes 52 ans et avec mon frère, on dirige une société de transport (Courbaisse Transports) qui opère sur le territoire niçois et plus largement sur la Région PACA. Notre entreprise a 37 ans mais il faut savoir que notre grand-père avait créé une société de transports juste après la guerre, en 1947. Elle oeuvrait alors plus dans le concassé, c'est-à-dire faire du sable et du gravier. Notre père a ensuite vendu l'activité en 1985 et depuis cette année-là, nous sommes devenus à 100% transporteurs. Lorsque mon fils reprendra l'entreprise, ce sera la quatrième génération !

Quels sont les secteurs d'activités de Courbaisse Transport ?

Ils sont intégralement liés au BTP. C'est-à-dire qu'on peut tout aussi bien transporter du sable, comme du gravier ou de l'enrochement pour l'ouvrage d'art. Suite à la tempête Alex, on intervient par exemple beaucoup sur les Vallées de la Roya, de la Vésubie et de la Tinée. On peut aussi transporter des ordures ménagères étant donné que nous sommes partenaires de gros faiseurs tels que Veolia, Pizzorno. En général, on gère tout ce qui est lié au bâtiment.

L'entreprise continue de grossir ?

Nous sommes 70, on va bientôt passer aux alentours de 80 puisque nous allons rentrer dix véhicules neufs prochainement. Il y a de belles choses à faire sur le département. On essaie d'être actif et réactif.

Et tourné vers l'éco-responsable, aussi.

Tout à fait. Mais il faut dire aussi que nous sommes entraînés par le mouvement de notre métropole. Elle s'intéresse aux questions écologiques et au "savoir mieux vivre" avec la nature. On a lancé un projet avec mon frère car nous avons connu le pire et souhaitons le meilleur pour l'avenir. On est en train de faire la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et le fait d'être labellisé CO2 est important pour nous, car on est la première PME 100% Bennes de France liée au BTP. Plusieurs actions sont mises en place pour l'écologie avec des nouveaux produits ou carburants comme le B-100 ou l'huile de colza 100% française. Cela donne une certaine autonomie énergétique pour la France et c'est d'autant plus important de pouvoir être indépendant en ces temps difficiles.

Je suis quelqu'un de fédérateur

Pascal Biscroma

Parlons de la Selecioun. Ce rôle de co-président vous tient-il à coeur pour reprendre la formule chère aux footballeurs ?

(Il sourit). Avant, j'étais partenaire de la Selecioun avec mon frère puis on m'a proposé ce poste de co-président. J'ai accepté bien volontiers car je suis Niçois et je le revendique haut et fort, même si je suis Castagnierenc né à Castagniers, donc plus de la campagne. La Selecioun est par ailleurs très importante bien que je ne sois pas spécialement lié au football. Comme tous les Niçois, je peux m'improviser entraîneur quand l'OGC Nice joue le soir et parfois critique (sourires), mais ça se limite à ça. Je ne suis pas un technicien mais par contre, je suis quelqu'un de fédérateur.

C'est ce qui vous a conduit à créer avec d'autres personnes le club partenaires ?

Le club partenaires, c'est le poumon de la Selecioun. Je dois reconnaître que ça a été compliqué pendant le covid, on a tous morflé. Beaucoup de projets sont tombés à l'eau mais il y a toujours ce plaisir de se retrouver, la vigueur est encore là. La passion, aussi, avec des personnes de valeurs qui ont elles aussi la mentalité nissarte.

On sent chez vous cette volonté, et c'est visible depuis vos réseaux sociaux, de défendre corps et âme le sport et les sportifs niçois ?

C'est ça, comme le Stade Niçois par exemple. Il y a un beau projet qui se met en place avec l'ambition d'accrocher la Pro D2 en fin de saison. Je pense aussi à Fabio Quartararo, qui a fait deuxième du premier grand-prix de moto GP avec une course un peu particulière et compliqué. En Formule 1, je considère Leclerc comme un petit d'ici du coin. Il a très bien démarré le championnat. Ce même week-end, on a cependant eu quelques regrets avec la défaite de Nice à Marseille. C'eut été un dimanche parfait si nous l'avions emporté chez l'OM pour consolider la deuxième place qui n'est plus nôtre. Comme vous le dites, je suis un ferveur suiveur et défenseur du sport niçois. Je n'ai jamais été trop sportif mais il faut mettre en avant les qualités des personnes qui nous entourent.

Où en est le projet du championnat d'Europe avec la Selecioun en juin ?

Ca se précise un petit peu, mais c'est difficile de se projeter avec l'actualité en Europe. Il y a des décisions qui vont être prises en accord avec le bureau, la préfecture, la mairie de Nice et l'Etat. Parce qu'il y a des équipes qui sont plus proches de la Russie que de l'Europe. Quoi qu'il arrive, on va organiser un événement qui sera à la hauteur de nos valeurs afin que cela plaise aux Niçois et aux gens du Comté de Nice !

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