19 décembre | 21h23
Pascal Leno : "J’avais dit à un ami que je marquerai"
Double buteur lors de la victoire (2-0) de Linas-Montlhéry sur Angers en 32es de finale de Coupe de France, Pascal Leno était persuadé qu’il trouverait le chemin des filets. Pour autant, cela n’empêche pas l’attaquant guinéen de savourer cette qualification pour les 16es. (Crédit photo : Icon Sport)
Quel mot vous vient à l’esprit quand on vous dit que vous venez de sortir une équipe de Ligue 1 en 32es de finale de Coupe de France ?
Pour le moment, je crois que je ne me rends pas encore compte de l’exploit que l’on vient de réaliser. C’est encore plus fort que contre Dunkerque (1-0 au 7e tour, ndlr) et il me faut encore du temps pour réaliser ce que l’on a fait aujourd’hui. C’est vraiment incroyable. Et même sur le plan personnel, je me voyais bien marquer un but, mais je ne pensais pas en planter deux !
Quelles ont été vos forces sur ce match ?
Je suis véritablement fier de nous. On a suivi les consignes du coach qui nous répétait que l’on devait croire en nous. La chance nous a souri, mais on était motivés. Dans nos têtes, on se disait que sur un match de Coupe de France, il fallait absolument tenir jusqu’au bout. Dès qu’on a eu l’occasion de marquer, on l’a saisie et après tout s’est bien passé.
Dans quel état d’esprit étiez-vous avant le coup d’envoi de la rencontre ?
Quitte à sortir, on voulait au moins sortir avec les honneurs, et la tête haute. On souhaitait rendre fiers nos supporters et ceux qui nous suivent depuis longtemps. Alors il était important d’y croire sans cesse et de tout faire pour ne pas se ridiculiser.
Personnellement aussi ce 32e de finale de Coupe de France s’est bien déroulé puisque tu as inscrit un doublé. T’attendais-tu à inscrire ton nom sur la feuille de match ?
Quand on est arrivé à l’hôtel, j’ai dit à un ami que je marquerai. Aujourd’hui, la chance me sourit et je ne marque pas un but, mais deux. Le coach nous dit toujours de couper au premier poteau sur les centres, et c’est ce que j’ai fait. Mais si je marque aujourd’hui, c’est avant tout grâce au travail du staff et des coéquipiers. On se comprend, on a une bonne connexion, et dans ces conditions on peut plus facilement réussir.
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