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8 février | 17h00

Pascal Persico : "Je veux que le Montet Bornala représente l’unité et la solidarité"

Club omnisport créé en 1927, le Montet Bornala regroupe quatre sections actives (Football, Badminton, Ski et Pétanque). Pour un total de 800 licenciés dont 400 rien qu'en football.

MONTET-BORNALA INTERVIEW DU PRÉSIDENT

Pour sa 95e saison, le club vient de battre son record d’adhérents. Club de quartier familial, le Montet Bornala poursuit sa progression. Pascal Persico en est le co-président avec Roger Corbucci pour la deuxième année.

Comment décririez-vous le Montet Bornala ?

On est un club de quartier qui a pour but de rendre accessible la pratique sportive à un maximum d’enfants que ce soit pour la pratique en compétitions, mais aussi en loisir. Personne au club ne touche une rémunération, que ce soit les encadrants ou les joueurs, tout le monde est avec nous par passion.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d'en devenir le président ?

C’est une suite logique, mais c’est sûr que c’est un projet que j’ai construit petit à petit. J’ai intégré le club il y a maintenant 30 ans en tant que joueur de foot et mon père bénévole. Il m’a transmis ses valeurs d’engagement et du bénévolat. Depuis mes 17 ans, j’ai commencé à m'occuper des équipes de foot et je me suis intéressé de plus en plus à l’administratif et la gestion du club. Cela fait maintenant deux ans que je suis en coprésidence avec le président historique qu’est Roger Corbucci. Le club se modernise, mais ne changera pas de valeurs.

Quel est le rôle d’un président au sein d’un club de football ?

Être président, c’est un travail au quotidien. Nous avons beaucoup d'administratifs à gérer d'autant plus que nous ne faisons pas que du foot. Il y a nos relations à gérer avec les collectivités, nos mécènes. Le plus important, c’est d’inculquer les valeurs de respect et de partage au sein du club. Nous avons organisé des journées « vivre ensemble ». Je veux que le club représente l’unité et la solidarité.

Concernant le sponsoring, comment un club amateur réussit-il à trouver des sources d’argent ?

Pour cette partie, nous avons des bénévoles qui travaillent à merveille. Ils sont en relation avec la Ville de Nice et le département pour obtenir des subventions. Les commerçants et les entreprises locales sont aussi impliqués en tant que mécènes. L’objectif est d’avoir assez pour avoir parfois pour recevoir de nouveaux maillots ou encore du matériel. Certaines mécènes restent années après années, c’est une vraie reconnaissance pour l’ensemble du club qui œuvre pour les enfants.

Le problème que nous avons actuellement est au niveau de la structure, nous arrivons à saturation

Pascal Persico

Quels sont vos objectifs pour le club à court, moyen ou long terme ?

Au niveau du foot, l’idée est de continuer structurer la formation. C’est vrai que nous avons du mal à garder nos joueurs sur le long terme. Souvent quand ils sont bons, ils vont jouer à des niveaux supérieurs. Ils reviennent souvent par la suite, ils souhaitent revenir rendre ce que le club leur a donné. Ils reviennent pour apporter leurs expériences aux jeunes joueurs. Nous mettons aussi l’accent sur la formation de nos éducateurs bénévoles, ils prennent parfois même des jours de repos pour partir en formation. L’implication des bénévoles au sein du club est exceptionnelle.

Et vos axes d’amélioration ?

Tout est toujours à améliorer. Le problème que nous avons actuellement est au niveau de la structure, nous arrivons à saturation. Nous commençons à ne plus avoir les capacités nécessaires pour continuer à accueillir de nouveaux joueurs. C’est un déchirement car nous n’avons jamais refusé une seule personne qui souhaitait prendre une licence. Tout le monde est le bienvenu mais au niveau des équipements, nous commençons à être à saturation. On souhaite plus généralement pouvoir continuer à agrandir notre club avec de nouveaux sports.

Plus personnellement, quelles sont vos activités à côté du foot ?

Le football est ma passion première. En deuxième, nous retrouvons le ski, un sport que j’ai pratiqué aussi en compétition.

Depuis le début de votre présidence, quels sont les meilleurs souvenirs que vous avez vécus ?

Les festivals que nous organisons sont de très bons souvenirs. Nous nous retrouvons tous au même endroit et c’est beau de voir tout ce monde réuni et pouvoir échanger tous ensemble. Notre action pour le téléthon la saison passée a aussi été marquante. Nous avons équipé les enfants de laser avec différentes couleurs pour créer des équipes et nous avons fait un tournoi de football nocturne.

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