Le président de l'Iris club de Croix, dont l'équipe fanion est reléguée en N3, est toujours aussi remonté vis-à-vis de Noël Le Graet. Il dénonce "une véritable dictature" et un manque de sérieux de la part du président de la FFF.Patrice Weynants ne digère toujours pas la décision prise par la FFF lors de son comité exécutif du 16 avril. Et, visiblement, le courrier adressé à la Ministre des Sports Roxana Maracineanu n’aura pas permis d’apaiser l’humeur du président de l’Iris club de Croix. Ce jeudi, le dirigeant croisien est de nouveau monté au front. « La gestion de Noël Le Graët est catastrophique, la FFF est une véritable dictature. Quand on est président d’une telle fédération, c’est irresponsable de tout mélanger, les riches, les pauvres. On a juste le droit de se taire et être rétrogradé alors qu’il nous restait neuf matches pour se sauver », peste-t-il, dans des propos rapportés par Nord Eclair.Inquiet pour la situation financière de son club, Patrice Weynants craint, comme pour beaucoup de clubs, « d’allerdans le mur ». « Moi-même je suis en train d’élaguer mon budget qui devrait être diminué de moitié (800 000 euros cette saison) », précise-t-il. Preuve à l’appui : le communiqué publié ce jeudi matin sur notre site, dans lequel on découvre les résultats alarmants d’une enquête menée par le Collectif des clubs de football de National 2 non professionnels.Des montées uniquement, pas de descentesAfin d’éviter ce problème, Patrice Weynants suggère au président de la Fédération française de football de revoir sa décision, et de ne valider que les montées, sans procéder aux descentes. « Avec les logiciels qu’elle possède, la FFF peut sans problème établir des groupes avec plus de clubs et élaborer sans problème les calendriers qui vont avec », se justifie le dirigeant du club dont l’équipe fanion est reléguée de N2 à N3. Toujours selon lui, le président de la plus haute instance du football français aurait choisi la solution de facilité : « Noël Le Graët n’a pas voulu se casser la tête, car oui, c’est un gros travail, même si la fédé est en mesure de le faire. M. Le Graët nous a bananés, ce n’est pas quelqu’un de sérieux. La dictature, il faut que ça s’arrête, on a l’impression de n’être là que pour payer. »Crédit photo : Le Progrès