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28 octobre | 0h10

Philippe Clement : "Si on joue ce match dix fois, on le gagne huit fois"

Déçu mais pas abattu après une rencontre qu'il estime avoir mérité de remporter, Philippe Clement a donné rendez-vous jeudi prochain à Louis II pour une "grande finale" contre l'Etoile Rouge de Belgrade. Ce jeudi, l'ASM n'a pu ramener mieux qu'un nul (1-1) de la Groupama Aréna contre Ferencvaros. (Photo : Thomas Gucciardi).

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Comme à l'aller, vous concédez un but regrettable dans les dix dernières minutes...

Il est important de ne pas parler d'une phase du match, mais de toute la rencontre. Tous ceux qui ont vu ce match doivent dire qu'on méritait de le gagner. Nous avons eu les occasions, nous avons dominé une grande partie de la rencontre. Je n'ai pas vu une équipe qui était blessée aujourd'hui, mais qui avait beaucoup de volonté de l'emporter. La première mi-temps a été très bonne. En seconde période, nous avons contrôlé et nous nous sommes procuré les meilleures occasions. Le résultat final (1-1) est un coup sur la tête de tout le monde, mais l'équipe a bien réagi et a poussé jusque dans les dernières secondes.

On a vu Maripan très déçu sur la dernière action où il est proche de marquer...

Tout le monde était très déçu, les joueurs ont tout donné pour gagner ce match. J'ai dit aux joueurs qu'être déçu est légitime, je le suis aussi, mais nous avons notre destin entre les mains. Cela reste le plus important. Ce point peut s'avérer très important à la fin. C'est normal de ressentir de la déception quand tu joues deux matches contre Ferencvaros et que tu finis avec un point. On doit regarder vers l'avant pour ce match de jeudi contre l'Etoile Rouge. Il y aura aussi dimanche contre Angers.

De la maîtrise en première période mais moins en seconde. L'ambiance exceptionnelle a-t-elle joué sur le scénario de la rencontre ?

Il y a eu moins de qualité qu'en première mi-temps parce qu'on a perdu des ballons. On doit avoir du respect pour le jeu de Ferencvaros, ses qualités, sa volonté et sa discipline, sa détermination dans les duels. Si on joue ce match dix fois, on le gagne huit fois. C'est le football. Je veux que mes joueurs regardent vers l'avant et vers jeudi. Ce sera une grande final. J'espère que beaucoup de supporters nous soutiendront. Des ambiances comme ici, ça aide.

Avez-vous pris Ferencvaros un petit peu à la légère sur cette confrontation aller-retour ?

Non, ce n'était pas le cas. L'équipe a eu les possibilités de gagner les deux matches contre eux et nous avons beaucoup de respect pour les trois clubs de notre groupe qui sont champions en titre dans leur pays. Je veux féliciter Ferencvaros pour sa qualification.

Quelle est la nature de la blessure de Vanderson que l'on a vu touché au genou ?

C'est trop tôt pour savoir. On verra demain. Mais c'est une situation difficile puisque Ruben Aguilar est blessé lui aussi. Je ne sais pas s'il (Vanderson) sera disponible pour ce week-end.

Thomas Gucciardi, à Budapest

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