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13 janvier | 13h48

Philippe Lemaitre (JA Drancy) : « Ce virus, une épée de Damoclès au dessus de nos têtes »

Le coach de la Jeanne D’arc Drancy, Philippe Lemaitre fait le point à l’heure de retrouver les terrains pour une deuxième partie de saison qui s’annonce intense et indécise. Paroles d’un coach qui ne cache rien. (Crédit Photo : JA Drancy)

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Actuel onzième au classement après dix journées, la Jeanne D’Arc de Drancy a eu du mal à terminer l’année civile 2021, restant sur trois défaites de suite. A 48 heures du premier match de cette deuxième partie de saison, sur la pelouse du Camp des Loges, face au PSG, le club de Seine-Saint-Denis, renforcé par les arrivées de Timoni Mendes (ESSG) et Anthony Georges (Avenir Foot Lozère), sans compter le retour de blessure d’Adel Berkane, se doit de mettre fin à cette spirale négative.

Philippe Lemaitre, coach expérimenté a accepté de participer à notre rubrique « 3 questions à », l’occasion pour lui de nous parler de la jeunesse de son groupe, avec ces avantages et ces défauts, mais aussi de l’ombre Covid-19 qui pourrait bien une fois de plus impacter la suite du championnat.

Philippe Lemaitre, quel bilan tirez-vous de cette première partie de saison ?

On a fait un bon début de championnat avec une qualité de jeu et des buts marqués, mais malheureusement on a perdu par la suite cette efficacité et cela nous a porté préjudice. C’est dommage car on joue bien au ballon mais on a pas eu ce petit coup de chance qui fait tourner la roue du bon côté. Il faut dire aussi qu’on a manqué de caractère pour sortir de cette spirale négative. Jouer bien c’est une chose mais être efficace c’est mieux car pour l’instant on ne marque pas de points.

Ce problème de caractère n’est-il pas la conséquence d’un effectif très jeune ?

Faire jouer les jeunes joueurs qui démontrent un potentiel, encadré par quatre ou cinq anciens, c’est le projet du club. Après il faut être conscient des avantages mais aussi des défauts d’une telle politique. On connaît les risques et on sait que les jeunes vont être bien dans certaines périodes, et moins bien dans d’autres, notamment quand on est dans la difficulté et qu’il faut faire preuve de caractère. C’est vraiment là qu’on va voir s' ils peuvent passer le cap ou non … Le football de jeune est un football complètement différent. A nous le staff de continuer à les faire progresser et à eux de prendre un peu plus de responsabilités. Il faut monter dans l’efficacité et on espère que cela va bien se passer. Mais je ne pars pas dans l’inconnu, cela fait 25 ans que je lance des jeunes.

Quelles sont les ambitions de la JAD, dans une deuxième partie de saison qui risque malheureusement d’être une fois de plus perturbée par l’épidémie de Covid-19 ?

On a neuf points en dix rencontres et il en reste seize à disputer. Il faut tout d’abord se rassurer par le jeu et retrouver la victoire le plus rapidement possible, on a d’ailleurs fait une bonne préparation afin de nous le permette. On a un gros match pour reprendre, face à une très belle équipe qui va jouer la montée et qui propose du jeu, c’est bien. On va jouer sur un beau terrain et il faudra être performant pour essayer de prendre des points. C’est une situation similaire à celle d’août avec le match face au Racing.

Après c’est vrai qu’avec ce virus, on a cette épée de Damoclès qui reste au-dessus de nos têtes et on ne sait pas trop où on va aller. Comme je le dis à mes éducateurs, il faut prévoir un plan B, C et D. D’un jour à l’autre, un joueur peut être positif, on en a eu deux à la reprise, moi même je l’ai attrapé début décembre. Cela va être un autre championnat, on va être confronté à tout un tas de choses, il faut sensibiliser tout le monde car on aura besoin à un moment de chaque joueur qui compose l’effectif. Concerner tout le monde, cela va être vraiment notre plus gros travail.

Propos recueillis par Reynald Trunsard

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