Hani El Gasmi, quel goût avait le café ce lundi matin ?

Franchement, il était bon (rires…) J’ai reçu pas mal de félicitations de la part du club de l’AS Saint-Priest, d’amis, du public, d’autres amis coaches… Son goût n’était pas amer. À la fin du match, il avait un autre goût, mais aujourd’hui, c’est un autre jour. Je pense que c’est une défaite qui peut apporter des victoires.

Vous menez au score par deux fois et finalement, ils égalisent à la 84e, le scénario est cruel ?

Je ne veux pas parler de certains faits de jeu, de toute façon tout le monde a vu ce qui s’était passé. Nos matchs sont filmés et je ne ferai pas de commentaire là-dessus. La fin est cruelle, car on mène par deux fois au score et le penalty… bref. Dans l’ensemble, on a tenu tête à une National 2 et les garçons ont été à la hauteur de l’événement, ils ont tout donné sur le terrain. Je suis très fier d’eux.

Vous perdez la séance de tirs au but 14 à 15, avez-vous travaillé ce scénario ?

Bien sûr, c’était une éventualité. On a travaillé là-dessus durant la semaine. Je pense que c’est la faute à pas de chance. Quand il tire le tir au but qui tape le poteau, revient sur le dos de notre gardien et rentre dans le but, on se dit à ce moment-là que ce n’est pas le bon scénario pour l’emporter.

Vous nous avez dit « l’important, c’est de ne pas avoir de regret », aujourd’hui vous en avez ?

Je n’ai aucun regret, c’est un mal pour un bien, je pense. L’objectif premier, c’est le championnat. Je voulais que ce soit une belle fête et elle a été plus que réussie. Il y avait plus de 1 000 personnes présentes et je pense que l’on a offert un beau spectacle.J’ai vu des étoiles plein les yeux, mais aussi des pleurs, nous sommes passés par toutes nos émotions. Je tenais à remercier pour la qualité de l’organisation les villes de Pont-de-Chéruy et de Chavanoz, les dirigeants, tous les bénévoles et les responsables de la sécurité qui ont fait un travail énorme.