Ce dimanche 13 février restera comme un souvenir douloureux dans la saison 2021-2022 de l'Olympique de Rillieux. Alors que l'équipe-fanion, 8ème du championnat de D1 de Lyon et du Rhône (poule A) recevait le FC Sévenne, 12ème, des individus sont venus semer le trouble en tribunes. L'entraîneur des visiteurs, Samir Sta remonte le fil d'une rencontre comme les autres, dans un premier temps : "On fait une très bonne première mi-temps où on se créé pas mal d'occasions sans être exceptionnels dans le jeu. Les situations et occasions de buts s'enchaînent et il me semble que nous aurions du rentrer avec l'avantage a la mi-temps. Nous sommes plus en difficulté sur la deuxième mi-temps notamment sur le plan physique mais nous concédons peu d'occasions." Karim Daha, président de l'Olympique de Rillieux ajoute : "Il y avait 0-0, et le match se passait super bien. C'était un match exemplaire, avec aucune tension." Mais à une vingtaine de minutes du coup de sifflet final de cette rencontre sans buts, tout bascule.

"Une dizaine de perturbateurs" et "une quarantaine de suiveurs"

"L'arbitre décide d'arrêter le match à la 77ème minute après au moins deux caillassages de mon gardien et des jets de fumigènes sur le terrain relate Samir Sta, désolé pour les locaux : Rillieux a été irréprochable sur le terrain tant les joueurs que le staff mais il était impossible de continuer au vu de la montée d'agressivité de certaines personnes autour du terrain."

"C'est le fait d'une dizaine de perturbateurs, et d'une quarantaine de suiveurs, âgés de 14 à 25 ans je dirais. Je ne sais pas me l'expliquer, mais cela fait deux mois que l'on tente de nous déstabiliser. Il y a eu des cailloux jetés sur le gardien adverse, c'est grave quand même. C'est d'ailleurs tout à fait normal que les arbitres aient décidé d'arrêter le match. Ce qui m'embête, c'est qu'il y avait l'adjoint au sport, l'adjoint à la sécurité et la police sur place, mais ils étaient tous partis au moment des faits précise le président rilliard, dépité. Ces personnes sont venues pour que le match soit arrêté tout simplement. À dix minutes du coup de sifflet final, les perturbateurs ont exulté sur le terrain, et sont partis directement. Ils n'ont même pas reproché à l'arbitre d'avoir arrêté le match. C'est pour dire, cet événement n'a rien avoir avec le foot. C'est lamentable." Ce dimanche, à Rillieux, la bêtise humaine a encore frappé.