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22 janvier | 0h00

"Je sais où je mets les pieds" : entretien avec Simon Carmignani, nouveau coach de l'UMS

Le nouvel entraîneur de l'UMS reviens pour Actufoot sur les raisons qui l'ont poussé à s'investir dans ce projet sportif au sein d'un club en difficulté.

10 min.
CARMIGNANI UMS US MONTELIMAR

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Le nouvel entraîneur de l'US Montélimar reviens pour Actufoot sur les raisons qui l'ont poussé à s'investir dans ce nouveau projet sportif ambitieux au sein d'un club en difficulté.

Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à quitter votre club de cœur, le SC Cruas ?

Il y a parfois des opportunités à ne pas louper ! Une telle proposition ne se refuse pas, elle va me permettre de m’épanouir dans mon travail, ma passion mais aussi dans ma vie de famille puisque le club est proche de chez moi. J’ai passé dix ans à Cruas, je suis un enfant du village et mon cœur sera toujours ici mais j’étais limité sur divers points qui m’empêchaient d’avancer comme je souhaitais le faire.

Racontez-nous votre arrivée à l’UMS

Il y a quelques semaines, j’ai rencontré les dirigeants de l’US Montélimar par hasard grâce à un ami commun. Il y a eu tout de suite un bon feeling et ils m’ont contacté après que Jean-Luc Baneras ait posé sa démission, en me disant que c’était peut-être le bon moment pour entamer une collaboration. Il n’y a rien eu de prémédité. Je sais où je mets les pieds, je connais le contexte actuel à l’UMS. Je suis très content d’avoir été choisi, je suis motivé et excité par ce challenge.

« Je souhaite m’inscrire dans la durée ici, à Montélimar »

Pouvez-vous nous préciser la nature de votre rôle au sein du club ?

J’arrive en tant que manager général, j’ai été sollicité pour animer le projet sportif tout en étant le coach de l’équipe première pour les 6 prochains mois dans un premier temps. Une réflexion sera menée par la suite pour voir comment faire évoluer ce rôle.

Cette arrivée ne s’apparente-t-elle pas à une mission sauvetage ?

Je le pense oui. J’ai déjà connu ça à Cruas, j’y suis préparé. Mais je ne suis pas là que pour un an. Dans le foot tout va très vite, on ne va pas tirer de plans sur la comète mais je souhaite m’inscrire dans la durée ici, à Montélimar. C’est mon souhait et c’est aussi celui des dirigeants à l’heure actuelle.

Comment s’est déroulée la prise de contact avec votre nouveau groupe ?

J’ai animé mon premier entraînement samedi dernier. Nous avons procédé à une revue d’effectif, ma première volonté est de mettre en place une union au sein du pôle seniors, car sans union il n’y a pas de plaisir. C’est pourquoi j’ai tendu la main aux principaux responsables : Khalid Filali, à la tête de la réserve D2, et Cyrille Martinez, en charge des U20, qui sont des personnes compétentes, afin de restaurer une identité et donner un nouvel élan dans le club.

« Au-delà de cette mission sauvetage, il s’agit de mettre en place un vrai projet identitaire à Montélimar »

Des bouleversements sont-ils à prévoir au sein de l’effectif ?

A ce jour, chacun a sa place dans le groupe R2 à partir du moment où il le mérite. J’ai toujours été un formateur dans l’âme, je me suis toujours occupé des jeunes dans mon ancien club de Cruas. Au-delà de cette mission sauvetage, il s’agit de mettre en place un vrai projet identitaire à Montélimar, de l’école de foot jusqu’aux seniors, en mettant la formation au cœur de nos préoccupations. Sans négliger l’apport de joueurs venus de l’extérieur qui pourraient nous apporter une plus-value.

Des renforts sont-ils espérés pour cette fin de saison ?

Cela risque d’être compliqué. Je m’accorde peut-être, sous réserve de l’accord de la direction, un joueur en plus. Mais nous comptons déjà énormément de joueurs mutés, et entasser les mutations n’est pas forcément la meilleure chose à faire. Des garçons peuvent aussi se révéler en cours de saison donc le recrutement extérieur n’est pas la priorité, nous allons davantage privilégier les promotions en interne. D’autant que nous avons déjà fait revenir Felix Coundouris et Alexis Chennaf. Deux arrivées qui s’inscrivent pleinement dans notre démarche de redonner une identité montilienne à l’UMS.

On devine votre ambition de refaire de l’UMS un club-phare dans la département

Exactement, c’est l’idée. Je ne vais pas vous donner de détails précis sur les choses à mettre en place. Aujourd’hui, je suis dans une posture d’analyse. Je veux tout connaître du club et du pôle seniors avant de prendre des décisions. Mais l’objectif est de créer un projet commun, en développant la formation et en tendant au maximum vers une équipe composée de joueurs locaux, il y en a et j’en connais, tout en s’accordant le privilège de récupérer des joueurs ailleurs.

« Mon maître-mot : la passion »

Une descente en R3 bouleverserait-elle vos plans ?

Une relégation serait catastrophique pour un club aussi mythique que l’UMS. Maintenant, je suis conscient du potentiel de cette équipe mais ce n’est pas en claquant des doigts que nous parviendrons à redresser la barre. Il va falloir mettre le bleu de chauffe et se retrousser les manches pour atteindre nos objectifs. J’ai déjà en tête un plan A, un plan B et un plan C avec des idées directrices qui nécessiteront de bien s’entourer.

Connaissiez-vous du monde à l’UMS ?

J’ai passé plus de 10 ans dans le club de Cruas, je suis né dans ce village, j’y ai grandi et c’est ici que s’est développé mon amour du football. J’ai bien évidemment, suivis tous les clubs des alentours avec attention et passion, et en particulier l’UMS. Il y a eu du beau monde dans ce club, des éducateurs formidables, des personnes motivées qui ont toujours eu la fibre du club. Je compte bien m’appuyer la dessus. Je suis à l’écoute de tous et j’en définirai le meilleur projet de façon collective. Mon maître-mot : la passion.

Propos recueillis par Simon Marachian

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