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3 octobre | 11h50

R1 Bretagne : des violences dans le public occasionnent l'arrêt d'un match

Des affrontements entre supporters ont causé l'arrêt définitif d'une rencontre opposant Redon et Bain-sur-Oust en R1 Bretagne. Ouest-France rapporte que trois personnes ont été blessées dont un enfant de dix et un mineur de 17 ans.

R1 BRETAGNE Violences

C'est le genre de dimanche inacceptable et qui fait passer l'envie (compréhensible) à certaines personnes et parents d'aller ou d'amener leur enfant dans les stades de football. Alors que 1200 personnes s'étaient réunies samedi pour le derby attendu entre Redon et Bain-sur-Oust en R1 Bretagne, celui-ci a tourné au cauchemar après que des affrontements en tribunes sont venus gâcher la fête. Au cours de la bagarre, Ouest-France rapporte que trois personnes du public ont été blessées dont deux mineurs : un enfant de 10 ans, qui aurait reçu un coup de poing au visage et un jeune homme de 17 ans dont le nez et la mâchoire seraient sérieusement amochés. Le président de Bain-sur-Oust, Charles Prioux, a annoncé la mise en place d'une cellule psychologique pour accompagner les enfants profondément choqués par ce qu'ils ont vécu.

Son homologue, Anthony Mézière, assure lui que la dizaine de personnes qui a foncé à toute allure vers des supporters visiteurs derrière la main courante sont de l'extérieur et n'ont donc rien à voir avec le club. Une banderole provocante affichée par les supporters ayant fait le déplacement "Votre rêve ? Notre ferveur ! Notre souhait ? Vous achever (sic)" n'a pas non plus été du goût de tout le monde et semble avoir contribué à rendre hostile le contexte d'un simple derby de football amateur d'Ille-et-Vilaine (35).

Se sentant en danger, les visiteurs n'ont pas voulu terminer le match

Arrêtée à la 75e minute dans un climat insoutenable, la rencontre ne s'est pas terminée car les visiteurs ne se sentaient pas de reprendre. A ce moment-là, Redon menait 2-0. "L’équipe a pris cette décision à l’unanimité à cause du danger. On nous reproche d’avoir arrêté le match parce qu’on perdait 2-0. Mais c’était très violent, tout le monde était choqué", s'est justifié Charles Prioux. Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Redon qui doit déterminer les circonstances de ces violences et en identifier les auteurs. La Ligue de Bretagne n'a pas encore communiqué sur ces regrettables événements.

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