Avec quel état d'esprit abordez-vous cette rencontre ?

Les semaines de travail pour ces rencontres de fin de saison sans trop d'enjeu sportif ne sont pas évidentes. La motivation n'est pas au top. Certains sont déjà en claquettes. Ce ne sont pas les conditions idéales pour préparer les quatre derniers matchs. Je me force à me concentrer quand même pour bien finir et respecter les équipes qui jouent le maintien. Mais ce n'est pas le top. Il y a beaucoup moins d'intensité et d'assiduité lors des séances. On voit bien que c'est la fin de saison.

Il y a donc un risque de relâchement samedi face à Ivry qui joue sa survie ?

Je tiendrai mon rôle pour qu'il n'y en n'ai pas. J'ai déjà tenu ce discours aux joueurs en début de semaine. Il est hors de question d'aller à Ivry en touristes. On va y aller pour faire un résultat et garder au maximum le groupe motivé. Mais il n'y a plus le même investissement qu'il y avait il y quelques semaines. C'est logique aussi, on a beaucoup demandé aux joueurs. Ils ont beaucoup donné pour traverser la spirale négative de début de saison. Depuis que le maintien est assuré mathématiquement, c'est sûr que je ne m'attends pas à une superbe performance.

Y a-t-il toujours cet objectif d'aller chercher ce podium ?

Bien sûr, c'est très important. C'est d'ailleurs mon principal argument de motivation auprès de mes joueurs. Il faut aller chercher les équipes qui sont devant nous, peut-être même jusqu'au Paris FC, il y a quatre points d'écart. C'est un beau challenge de se dire de terminer sur le podium. Avec le début de saison très difficile, si on y arrive, on aura sauvé les meubles.

Elie Rollé