5 janvier | 17h30
Raphaël Nzoko : « Je suis à la maison, je fais partie des cadres »
C'est le soldat du coach Michel Milojevic, homme de base et de confiance, le latéral Sucycien Raphael Nzoko (30 ans) est aussi un joueur fidèle. Il s'est livré sur son club, son coach et sur la fin de saison en Régional 1. Entretien !
Raphaël, nouvelle année qui commence. Que peut-on te souhaiter personnellement et sportivement ?
Les meilleurs vœux possibles mais, le plus important, c’est la santé ! Pour le sportif, c’est de bien terminer la saison en beauté et pourquoi pas, une petite surprise à la fin (sic).
Après 10 journées, Sucy est en bas de tableau de R1. Est-il à sa place ?
Non nous ne sommes à notre place. Avec ce que l’on produit à l'entraînement et en matchs, il y a un décalage. On ne va pas se cacher derrière ça mais on a une équipe très jeune et la majorité, ce sont des nouveaux. On manque de confiance pour l'instant, on a perdu des matches que l’on ne méritait pas de perdre. Parfois, on a manqué aussi de concentration, de combativité ou d'expérience. Mais on apprend de nos erreurs pour ne plus les répéter dès la prochaine rencontre. On va continuer à bosser, appliquer les consignes des coaches pour essayer d'avoir des meilleurs résultats pour cette nouvelle année !
Dans ce cas, comment inverser la tendance et jouer les premiers rôles ?
En début de saison, l’objectif était de viser les 5 premières places. Aujourd’hui, jouer les premiers rôles, ça va être très compliqué, on va déjà essayer de prendre des points le plus rapidement possible avec les 3 matchs restant à jouer des phases aller pour ensuite voir la suite du championnat et se fixer un objectif.
Ça fait longtemps je suis dans ce club, j'ai tout connu, les montées comme les descentes. Je suis à la maison
Raphael Nzoko
Peux-tu nous rappeler ton parcours ?
J’ai commencé tard, je jouais à l’école mais je ne savais pas qu’il y avait du foot en club. J’ai commencé le football à l'âge de 10 ans à l'AS Champs (en District), j'ai fait 4 ans là-bas ensuite, je suis parti à 15 ans à Noisiel. L’entraineur des benjamins entrainait mon petit frère et m’a demandé de venir après avoir fait des essais. J’y suis resté 5 ans et depuis 2011, je suis à Sucy.
Au club depuis plus de 10 ans, pas envie de te lancer un défi ailleurs ?
C’est vrai, ça fait longtemps, je suis bien dans ce club familial, j'ai tout connu, les montées comme les descentes. Je suis à la maison (sic), je fais partie des cadres, les coaches comptent sur moi donc je ne pense pas partir pour le moment à voir autre part. Je me concentre sur cette saison et le reste, on y pensera après. Le coach Milo est un bon coach, des séances d’entrainements autour du ballon et c’est agréable, on progresse beaucoup et on travaille beaucoup la tactique. Il est très exigeant envers nous !
Joueur de couloir par obligation ou par plaisir ?
Non, ailier c'est mon poste de base, j'aime jouer à ce poste. Cela étant, j'ai une certaine facilité à m'adapter à d'autres postes comme milieu relayeur ou arrière. Je suis à la disposition du coach, je joue où il me demande de jouer. J’aime apporter le danger par des centres et du cardio. Il pense que ça peut apporter un plus pour l'équipe donc pour moi, c'est un plaisir d'évoluer à ce poste de latéral !
Dimanche, c'est la reprise avec un match de coupe contre le leader du groupe A, St Brice. À quel match tu t'attends ?
Je m’attends à un match très compliqué avec une bonne équipe de Saint-Brice qui a bien commencé son championnat dans l'autre groupe. A nous d'être bienveillant, concentré et combatif si on veut à la fin, obtenir un bon résultat. On a cette semaine pour bien préparer ce match de Coupe et espérer à la fin, être récompensé ! Un match test avant la réception de Fleury.
Propos recueillis par Farid Rouas
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