8 juillet | 0h00
Renato Civelli (Ex-Nice et OM) "Le foot m'a donné beaucoup plus que ce que j'attendais"
À 37 ans, Renato Civelli a pris la décision de raccrocher les crampons. Le défenseur argentin, idole du Ray s’est confié à Nice-Matin.
Qu’est-ce qui l’a convaincu ?
« Je n’ai jamais été un joueur de très très haut niveau mais sur la fin, je jouais des matchs avec moins d’intensité, sans public, je perdais plus souvent. Cela ne m’allait plus. J’étais de moins en moins tolérant, alors que j’avais des idées, des convictions sur le jeu. J’avais du mal à la fermer, alors que dans le football, ce sont les dirigeants et l’entraîneur qui décident et prennent les décisions. J’ai toujours pris les choses à cœur. La victoire ne m’a jamais vraiment épanoui, mais la défaite m’a toujours hanté. C’était l’enfer. »
Une telle carrière n’était pas prévu
« Non, ce qui m’est arrivé est inespéré. Je rêvais d’être footballeur, comme la plupart des gamins. J’habitais dans un village loin de Buenos Aires. Pour moi, cela paraissait impossible. Et à 17 ans, je me retrouve dans un club professionnel et j’ai commencé à travailler. Ma carrière, c’est le fruit de mon travail. J’aurais pu mieux faire, gagner un titre avec l’OM, d’autres avec Boca, si j’avais signé là-bas. Mais j’ai refusé trois fois car j’étais supporter de River. À l’arrivée, le foot m’a donné beaucoup plus que ce que j’attendais. »
Le club qui l’a le plus marqué
« Banfield en Argentine, Nice en France. J’ai également vécu de grands moments à Marseille, mon premier club en Europe, celui qui m’a ouvert la porte. Mais c’est à Nice que j’ai tissé le plus de liens et où la relation était la plus forte avec les supporters. J’ai marqué plein de buts sous le maillot niçois, je ne sais pas comment j’ai fait (rires). J’ai même marqué de la main contre le Lyon de Puel. »
Le joueur ?
« C’est difficile d’en sortir qu’un seul. Lors de ma dernière année, à Nice, c’était très fort avec Nema (Pejcinovic), David (Ospina) et Dario (Cvitanich). On est toujours en contact. Dario est le joueur avec lequel j’ai le plus évolué. Il ne lâche pas, il joue à Racing avec Lisandro Lopez. Bon, ça sent la fin pour lui aussi (sourires). Je l’ai battu au padel récemment, normal, il est moyen (rires). A l’époque, quand il signe à Nice, le président Rivère m’avait demandé plusieurs fois si c’était une bonne idée de le prendre. Il m’avait mis la pression. Moi, j’y croyais. Le club a fait de gros efforts pour lui, il n’a pas eu à le regretter. »
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