En accédant au 8e tour de la Coupe de France, qui plus est en venant à bout d’une équipe de Ligue 2, peut-on dire que votre parcours lors de cette 105e édition est d’ores et déjà réussi ?

Même si on a déjà fait mieux, notamment lors de la saison 2014/2015 au cours de laquelle on a disputé un 32e de finale contre Guingamp, on peut dire que oui, le contrat est rempli. Cette année, le scénario est inversé puisque l’on affrontera une équipe de N2 après avoir éliminé un adversaire de Ligue 2, mais on ne va pas s’en plaindre. Je suis très fier des joueurs, les sourires étaient présents sur tous les visage à l’issue de la rencontre et désormais l’objectif est de décrocher notre ticket pour les 32e début janvier.

Comment avez-vous vécu cette rencontre ?

Je me suis isolé et je l’ai regardée de mon côté vu que je n’aime pas entendre les commentaires sur chaque action. Je préfère rester dans le match et c’est ce que j’ai fait pour cette affiche de Coupe. Après, comme tous les supporters, j’ai souffert. L’égalisation m’a fait du mal, mais lors de la séance de tirs au but je me suis dit qu’on avait autant de chances qu’eux de passer. Et c’est passé.

Y a-t-il un moment où vous avez douté ?

Juste après l’égalisation (signée Nuno da Costa à la 87e), quand ils ont commencé à pousser, là oui j’ai souffert. Bien plus que durant la majeure partie du match d’ailleurs, puisque je trouvais qu’on était globalement bien installés dans le jeu. Mais il est vrai que les 8 dernières minutes ont été très longues.

Contre Saint-Malo, au 8e tour, un gros choc vous attend désormais…

Un gros choc et même un gros derby ! Et ce ne sera pas le premier puisque sur les 10 dernières années, on a dû se rencontrer à cinq ou six reprises. En revanche, on ne sait pas encore où se tiendra la rencontre puisque nous n’avons pas trouvé de terrain d’entente avec Saint-Malo. On devrait être fixé demain (mardi) soir.