Dans le choc de samedi, Victoire 2 à 0 contre Torcy. Contrat rempli ?

Aujourd’hui sur le podium après la 18e journée, ce championnat va-t-il se gagner contre les petites équipes ou contre les concurrents directs ?

Oui, nous sommes toujours concernés par les premiers rôles et c’est une bonne chose. Vous savez, pour finir là-haut, il faut battre tout le monde, du coup, nous prenons matches après matches en essayant d’emporter le plus de points sur notre passage.

Quel match vous a-t-il relancé cette saison ?

Je dirais que la victoire au Red Star (extérieur) a été un tournant cette saison pour nous. Premièrement, par ce que pour la première fois nos efforts au combien difficiles lors de cette rencontre ont été récompensés d’une victoire et aussi, par ce qu’on a enchaîné une belle série derrière.

Quel est ton parcours ?

J’ai commencé dans ma ville natale Nanterre (AJSC) ensuite j’ai joué en jeune au Racing CF 92 ou j’y ai fait mes débuts en CFA. Puis je suis passé par le FC Chartres, PSG, Saint Ouen L'aumône, La Garenne et Cergy avant de finir aujourd’hui à Saint Leu FC ou je m’y sens bien.

Être passé par le PSG a-t-il changé ta vie ?

Le PSG, une période difficile de ma carrière au départ mais je dirais le club ou j’ai le plus progressé en tant qu’homme et en tant que joueur avec la qualité et les conditions qu’il y avait à disposition des joueurs.

Passé par Saint Ouen l’Aumône, pourquoi tu n’es pas reparti là-bas ?

L’Assoa un club que j’ai quitté avec un sentiment d’inachevé, plusieurs fois j’ai été en contact avec eux mais on ne sait jamais vraiment mis d’accord pour retravailler ensemble.

Durant ton parcours, tu as connu une blessure bien connue des footballeurs, la pubalgie. Comment l’as-tu traité ?

La pubalgie, une horreur ! Je l’ai eu deux fois même. Il y a deux façons de traiter une pubalgie, la première est très connue, c’est l’opération. La deuxième est un peu plus longue car l’inflammation est tellement profonde qu’il faut beaucoup de repos et d’ultra son régulier. J’ai opté pour la deuxième option à deux reprises (presque 8 mois d’arrêts).

Tu as commencé attaquant, aujourd’hui défenseur. Qui t’a demandé de changer de poste ?

En effet j’étais un buteur même à une époque et aujourd’hui j’ai disputé la plupart de mes matchs, derrière. À Saint Ouen l’Aumône, M.Tabti m’avait aussi utilisé pour ma première fois au milieu lors d’une rencontre à Ajaccio. J’aime ce genre de coach qui n’a pas peur de prendre des risques pour ses idées et laisse le football parler avant toutes choses. Après, quand on signe dans un club, on est au service du collectif donc si le coach a besoin de moi ici, je joue sans soucis, puis quand on a un assez bon QI football, on peut jouer partout. La seule chose, c’est que ça peut être un avantage pour certain coach d’avoir un joueur polyvalent comme un inconvénient car tu peux être tellement bon partout qu’au final, tu es bon nulle part. J’ai été formé à l’ancienne école ou l’on forme l’individu plus que le complément d’un collectif et aujourd’hui cela me sert et c’est tant mieux.

Propos recueillis par Farid Rouas