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Interviews

31 mars | 11h00

S. Said : “Les moyens mis en place pour l’équipe fanion sont très satisfaisants”

Leader de la poule B de Régional 2 d'Île-de-France devant Conflans, Houilles Athletic Club peut s’appuyer sur un goleador hors pair (11 buts cette saison), Sabri Said (34 ans). L’expérimenté attaquant a toujours soif de buts et de plaisir. Il s’est confié à Actufoot !

Houilles AC R2

Sabri, qu’est-ce que tu penses de votre saison ?

Nous faisons actuellement une bonne saison malgré deux faux pas (2 défaites) qui nous ont couté la première place que l’on détenait à la reprise mais que l’on vient de récupérer la semaine dernière, l’objectif étant clairement d’accéder au niveau supérieur. Nous sommes donc leader avec un petit point d’avance sur Conflans, une équipe qui nous a battu au match aller et avec qui, je pense, nous allons lutter pour cette première place.

Peux-tu décrypter un petit peu le style Ciani ?

Le coach est quelqu’un de très fédérateur, rigoureux et méthodique. Il a cette expérience du monde professionnel qui nous est très bénéfique en terme de tactique et de rigueur. Il est également proche de ses joueurs et sait motiver ses troupes.

Le club a largement les moyens d’atteindre le N3 à moyen terme.

Sabri Said

En cas de montée, tu continueras ?

En cas de montée, j’espère continuer afin d’atteindre mes objectifs et ceux du club. Malgré cela, on ne sait jamais comment cela va se dérouler en fin de saison et il faut toujours se préparer à toute éventualité.


Tu as connu de nombreux clubs (Versailles, Ivry, Bobigny, Aubervilliers). Où tu situes le club Ovillois en terme d’ambitions, de structures ?

Je pense que le club a largement les moyens d’atteindre le N3 à moyen terme. En plus d’être un club familial, il est actuellement un des clubs avec le plus grand nombre de licenciés. Les moyens mis en place pour l’équipe fanion sont très satisfaisants et nous disposons d’une équipe avec des joueurs de qualité et d’expérience.


Formé au Racing, tu continues à suivre les résultats ?

Oui, je suis effectivement les résultats de mon club, le Racing CFF, j’ai encore des liens avec les joueurs où encore le staff. Je suis très fier de ce qu’ils sont en train de réaliser.


Remonter en N2 avec le Racing me tenait à coeur.

Sabri Said

Es-tu étonné par leurs résultats en National 2 ?

Je ne suis pas surpris au vu des deux dernières saisons où on avait vu naître un vrai groupe soudé et solidaire. Il faut donner du crédit au coach pour cela. La confiance accordée aux joueurs de l’an passé conjuguée au bon recrutement avec des joueurs qui se sont bien adaptés font qu’aujourd’hui, le club joue les premiers rôles en N2. Je suis vraiment très heureux et fier d’avoir pris part à ce projet et d’avoir apporté ma pierre à l’édifice !


Quel est ton plus beau souvenir sportif ?

J’ai beaucoup de très bons souvenirs mais parmi eux, je retiendrai celui de la montée l’an passé. Elle est très symbolique pour moi car j’ai fait toutes mes classes au Racing, je suis revenu à l’époque du CFA 2 et nous avions été relégués cette année-là. Le fait de revenir par la suite et de remonter en N2 était vraiment quelque chose qui me tenait à coeur !


Durant ton parcours, quelle a été la division la plus dure ?

La division la plus difficile reste selon moi l’ancienne DH, un championnat rugueux avec beaucoup de joueurs d’expérience. Aujourd’hui et sans faire offense aux championnats, je pense que le niveau a quand même relativement baissé, beaucoup de gens l’ont remarqué. Le fait que pour les années à venir, il y ait des réajustements sera très bénéfique pour la compétitivité ainsi que le niveau des championnats.


Ton jeu d’attaquant a-t-il évolué avec les années ?

Oui bien sûr, au fil des années les aptitudes physiques ne sont plus les mêmes alors on compense par plus d’intelligence, de placements et d’une meilleure gestion des temps forts/faibles. Tout footballeur aujourd’hui doit s’adapter et savoir jouer avec ses qualités en fonction de ses aptitudes. J’étais il y a quelques années un joueur très fougueux, malheureusement aujourd’hui je ne peux plus me le permettre. Néanmoins, ma mentalité et mon exigence avec moi-même restent inchangés, j’aime toujours autant la compétition, les performances individuelles et collectives !

Propos recueillis par Farid Rouas

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