En 16 ans de carrière pro, qu'il a débutée à l'OM en 2004 et achevée à Anderlecht en 2020, Samir Nasri a connu de très nombreux entraîneurs. Forcément, l'ex-milieu a noué des relations et des affinités différentes avec chacun d'eux. Sur Canal+ pour qui il est désormais consultant, il s'est exprimé sur certains techniciens côtoyés comme Arsène Wenger, un "deuxième père pour lui". C'est avec Jorge Sampaoli, à qui il rendu visite récemment à Marseille dans le cadre d'une interview, qu'il s'est le mieux entendu. Jean Fernandez et Roberto Mancini sont catalogués comme les "moins cools" et Pep Guardiola comme le meilleur. Quant au pire entraîneur qu'il a eu, Nasri a pris un petit temps de réflexion avant d'indiquer le nom de Raymond Domenech.

Au-delà de ces considérations, l'ancien sélectionneur des Bleus et Nasri n'ont pas gardé des liens très étroits. Domenech avait notamment écarté le Marseillais pour la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud et s'était montré peu tendre avec lui dans le documentaire "La mauvaise réputation" réalisé sur l'ex-international français en 2019. Domenech ne voyait pas en son ancien joueur un leader de la trempe des plus grands. « Zidane avait du caractère pour améliorer l'équipe. Quand il se fâchait, c'était par rapport à ce qu'il se passait dans le jeu, au collectif, ce n'était pas juste par rapport à lui. L'autre (Nasri), non. Il fallait que ça tourne autour de lui. Zidane, il était là pour faire tourner les autres. C'est une nuance psychologique importante. Et puis, on ne peut pas être leader quand, en permanence, on titille les uns et les autres. Un leader prend du recul. Ce n'est pas quelqu'un qui chambre à longueur de temps. Ce n'est pas un leader, ça. C'est un amuseur. »