26 octobre | 12h51
S. Teffaf : « J’aime aller à la guerre »
Âgé de 22 ans, le jeune gardien de but de Herouville Futsal (D1), Samyr Teffaf s’est prêté au jeu de l’interview. Il nous parle du début de saison, de son poste et du développement du futsal.
Samyr, perdre 1-0 dans les dernières minutes contre Toulouse, n’est-ce pas trop rageant ?
C’est surtout décevant car on tenait le match. On met un poteau quelques minutes avant mais la réussite n’est pas au rendez-vous comme dans les matchs précédents, face à Toulon et Laval.
Aucun point pris après 4 journées de championnat. Ce début de saison est une déception ?
On ne s'y attendait pas, c'est frustrant mais ça nous donne plus de force pour travailler davantage et gagner nos prochains matches. Aujourd’hui, il nous manque juste de la confiance devant le but.
Lorsque tu attaques la saison, tu t'attendais à un début de saison aussi compliquée ?
Pas forcément, mais c'est la loi du sport, il faut remonter la pente le plus vite possible !
Avant Herouville, tu étais au Sporting club Paris. Pourquoi être parti ?
Je suis parti car selon moi c'était la fin de mon cycle (5 ans d'affilée passés là-bas) et je voulais avoir une nouvelle expérience pour pouvoir sortir de ma zone de confort.
Un championnat à 10 équipes sans 2 cadors comme l’ACCS et Garges, est-il encore passionnant ?
Oui, c'est toujours passionnant car toutes les équipes se sont renforcées et il y a plus de niveau dans ce championnat, année après année.
Qu’est-ce que tu aimes dans ce poste de portier ?
J’aime aller à la guerre, sauver mon équipe.
Quelles sont les modifications qui te semble nécessaire pour développer davantage le futsal ?
Il faut que tous les clubs se professionnalisent et surtout continuer, nous les joueurs, à rendre ce sport aussi magnifique.
Propos recueillis par Farid Rouas
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