Avec quel état d’esprit prépare-t-on ce genre de rencontres quand on n’est pas le favori ?

Ce sont les meilleurs matchs à jouer. On n’a pas besoin de sortir de grands discours pour motiver ses joueurs. Ce sont les rencontres les plus faciles à préparer. En plus, si on regarde notre parcours en championnat, nos plus grandes victoires sont contre des équipes où l’on est soi-disant inférieur. Sur ce match je pense clairement que c’est Aubervilliers qui doit cogiter. Ils sont deuxièmes et ont fait toute la première partie en tête. Ils ne peuvent plus se permettre de lâcher des points.

Diriez-vous que gagner contre les forts et perdre contre les faibles est votre marque de fabrique ?

Je ne vais pas dire ça parce que ce serait un peu réduire le travail de mes joueurs. Mais j’ai un groupe avec du caractère et de la maturité et on arrive à bien aborder ce type de matchs.

Y-a-t-il peut-être un problème de préparation psychologique dans ce cas ?

C’est possible. C’est plus le manque d’efficacité et la jeunesse aussi. Les jeunes veulent se faire briller quand c’est un gros match et prennent plus la grosse tête quand c’est une rencontre plus abordable.

Comment vous envisagez cette fin de championnat ?

Je ne suis pas du tout le genre d’entraîneur qui joue et qui gère un championnat. J'ai un groupe qui est préparé pour aller chercher des points et ce peu importe le classement qu’on aura. Nous sommes des compétiteurs et nous allons essayer de prendre le maximum de points, c’est tout. On ne calcule pas.

Elie Rollé