Après Pablo Longoria, c'est Steve Mandanda qui est monté au créneau pour défendre ses coéquipiers et justifier la décision de ne pas reprendre la rencontre. Sur le site officiel du club, le capitaine olympien a pointé du toit le manque de sécurité dans l'enceinte niçoise.

La réaction de Steve Mandanda

"On est très clairement choqué par ce qu'il s'est passé. C'est pour nous quelque chose d'inadmissible que les supporters puissent rentrer comme cela sur le terrain. Il y a eu pas mal de choses qui se sont passés au début, déjà avec beaucoup de jets de bouteilles.

Ensuite, on s'est retrouvé déjà à Montpellier avec Val' (Rongier) qui a été touché. Aujourd'hui, j'ai souvent été visé depuis le début du match. Ensuite c'est arrivé sur Dim' (Payet), puis après les supporters qui rentrent c'est inadmissible.

Ce que j'ai dit au délégué c'est que pour nous, joueurs, la sécurité n'était plus. On s'est retrouvé en danger parce qu'il y a pas mal de joueurs qui se sont retrouvés visé. Quand on voit qu'il y a entre 500 et 1000 supporters qui rentrent sur le terrain pour venir nous agresser, c'est quelque chose qu'on ne peut pas tolérer. Pour toutes ces raisons-là, on ne peut pas revenir sur le terrain parce qu'on ne se sent pas en sécurité.

Les arbitres étaient avec nous pour interrompre le match tout simplement parce qu'ils estimaient que la sécurité n'y était pas. Le délégué a répondu que par rapport à la discussion avec le préfet et le service de police, ils estimaient que c'était possible. Comme je leur ai dit, vous n'avez pas vécu ce que nous on a vécu sur le terrain et le préfet n'est pas là aujourd'hui. Nous notre sécurité c'est le plus important et sur cet aspect là, on ne se sentait pas en sécurité."