Tom, tout semblait ficelé pour votre prêt jusqu'à la fin de saison à l'Apollon Pontou (D2 Grecque). Concrètement, qu'est-ce qui a bloqué ?

Tous les papiers étaient signés du côté de Niort et j'ai entendu dire que tout était réglé en Grèce. Vers 23h (le 31 janvier, dernier jour du mercato), c'était fait dans mon esprit et je devais partir le lendemain. Finalement, j'ai eu un coup de fil de mon agent qui m'a informé qu'un document avait débordé dans le temps. On a attendu environ dix jours pour avoir le verdict de la FIFA qui a finalement été négatif.

Comment avez-vous vécu cette période d'incertitude ?

J'étais certain de vouloir partir donc j'attendais une issue positive. J'étais assez content de cette opportunité même si la D2 Grecque, on ne sait pas trop où ça peut mener. C'était surtout histoire de quitter Niort. Plus le temps passait, plus ça sentait mauvais pour que je m'en aille.

Où situez-vous le degré de déception aujourd'hui ?

Je suis re-motivé à Niort. Maintenant, cette histoire appartient au passé. Comme je le disais, je savais que ça allait tomber à l'eau au bout d'un certain temps donc je m'y suis préparé et je suis reparti avec la réserve.

Pouvez-vous nous parler des contacts avec le club grec ? A quand remontaient-ils ?

Aux deux, trois derniers jours du mercato.

On vous avait promis davantage de temps de jeu là-bas ?

Je devais aller là-bas pour jouer et aider l'équipe. Après, j'ai vu qu'ils étaient un peu mal classés donc c'était peut-être une bonne chose aussi de ne pas y aller.

Vous étiez heureux à l'idée de vivre une première expérience footballistique à l'étranger ?

On m'a dit que ce n'était pas une bonne chose d'aller en deuxième division grecque mais le niveau allait toujours être plus élevé qu'en National 3. Mon avenir pour ces six prochains mois est scellé, je vais rester en réserve. Je partais aussi pour découvrir autre chose. Un autre pays, une autre culture et un autre football certainement. Ce n'était pas forcément qu'une question de niveau.

Vous vous étiez un peu renseigné, projeté ?

Oui, j'aurais été dans une grande ville d'un million d'habitants. J'ai regardé un peu des infos sur le club, les joueurs qui composent l'effectif et il y avait quelques français. Je me suis projeté les deux, trois premiers jours quand je croyais au départ puis j'ai rapidement tourné la page.

Est-ce un club avec lequel vous gardez contact et que vous pourriez tout de même rejoindre à l'avenir ?

On a échangé un peu avec le club mais je pense que c'est définitivement derrière moi. On parle de D2 grecque, pas de D1. Là, j'aurais pu partir en prêt mais ce n'était pas le projet le plus attrayant.

Vous avez participé à 9 matches de L2 depuis le début de saison. Quels sont vos objectifs pour la suite ?

Je sais que je vais finir la saison en National 3 donc j'attends la fin de l'exercice Je serai encore sous contrat l'année prochaine donc il faudra voir comment ça se passe l'été prochain, si je suis avec les pros ou pas. Dans tous les cas, il faudra prendre une vraie décision concernant ma carrière.

Propos recueillis par Thomas Gucciardi