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2 mars | 16h02

Un an et demi plus tard, Felix Eboa Eboa a rejoué

A l’occasion d’un match amical contre Vannes, Félix Eboa Eboa a à nouveau foulé les terrains durant 35 minutes. Une première depuis un an et demi. (Crédit photo : Sporty Breizh Communication)

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Depuis sa terrible blessure contractée à la fin du mois d’août 2020, il n’attendait que ça. Face à Vannes, ce samedi 26 février dans le cadre d’une opposition amicale, Félix Eboa Eboa a participé, pour la première fois depuis 18 mois, à une rencontre. Au cours de ce match, remporté 4-0 par En Avant, le défenseur camerounais de 24 ans n’a disputé que les 35 premières minutes de jeu. Mais au regard du chemin parcouru ces derniers mois par le natif de Douala, cela s’apparente déjà à une première victoire.

Car pour rappel, le 29 août 2020, la carrière de Félix Eboa Eboa prend une mauvaise tournure. A la 74e minute du match contre Nancy en Ligue 2, le défenseur guingampais se tord la jambe dans le sens inverse. Résultat : rupture des ligaments croisés. "Peut-être que mes parents ont peur de regarder les images, moi je les ai vues plusieurs fois. Je me suis posé 100 000 questions. Je me suis dit que j’aurais pu faire autrement… Mais c’est le destin, peut-être que ça devait arriver, et que ça serait arrivé quoique je fasse. Ce ne sont plus des images qui me font peur", estimait-il il y a quelques jours dans les colonnes de Ouest-France. Opéré dans la foulée, Félix Eboa Eboa connaît des mois compliqués, en plus de devoir soigner une infection contractée pendant sa convalescence.

Quatre opérations

Au total, le jeune homme de 24 ans doit subir quatre opérations. "Je pensais que c’était la fin, que je n’allais plus pouvoir rejouer au foot. Et à chaque fois, j’allais voir le chirurgien, autour de moi on essayait de me rassurer. C’est hyper dur de tenir en sachant que ça n’avance pas, qu’on doit encore se faire opérer", rembobinait-il. Malgré les moments de doutes, le défenseur décide de continuer car le football est sa vie : "J’ai commencé le foot à six ans. Et vraiment, je ne sais faire que ça. Ça ne m’a pas trop laissé le choix. Et je me suis dit que si d’autres ont réussi à s’en sortir, pourquoi pas moi." Ce samedi, il s’est prouvé qu’il le pouvait.

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