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28 juillet | 15h18

Une très faible équipe de France sort des JO

Facilement dominée et humiliée (4-0) par le Japon, la sélection olympique tricolore quitte les JO par la toute petite porte. Son sélectionneur, Sylvain Ripoll, paraît de plus en plus menacé.

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Seulement trois petits matches et puis c'est tout. L'équipe de France ne verra pas les 1/4 de finale des Jeux Olympiques après sa défaite contre le Japon, la deuxième en trois rencontres de poule (11 buts encaissés). Sauvée notamment par le triplé cache-misère d'André-Pierre Gignac le week-end dernier contre l'Afrique du Sud (4-3), la formation de Sylvain Ripoll, qui devait s'imposer par au moins deux buts d'écart pour être certaine de se qualifier, n'a, ce mercredi, brillé dans aucun secteur de jeu. Elle a même fait peine à voir face à des hôtes biens supérieurs collectivement et dans les intentions.

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Plié dès la mi-temps

Dans une première période quasi à sens unique, les Nippons ont tardé à concrétiser leur domination avec le ballon. Les deux fois où ils sont parvenus à trouver la faille (27e, 34e) sont symptomatiques de cette sélection française dont l'assemblage de pièces ne rime pas avec cohérence. Moyen sur ses deux arrêts repoussés dans des zones dangereuses, Paul Bernardoni a été lâché par une défense qui n'avait visiblement pas la concentration et la détermination pour suivre les actions. Ce qu'ont, a contrario, admirablement bien fait Takefusa Kubo, le jeune espoir du Real Madrid et l'ancien Marseillais Hiroki Sakaï auteur du second but japonais. Tout un symbole alors que son ami et ex-coéquipier à l'OM, Florian Thauvin, aura traversé les JO tel un fantôme.

Une défense aux abois, Kolo Muani exclu

Si l'avant-centre et capitaine des Bleus, Gignac, s'est bien procuré la première banderille intéressante au retour des vestiaires à la suite d'un centre de son nouveau partenaire chez les Tigres (47e), la révolte totale n'aura jamais eu lieu. Les locaux, qui manquaient de peu le (0-3) sur une situation où la défense tricolore était aux abonnés absents, enfonçaient le clou grâce à Niyoshi, trop seul (encore) pour enrouler un tir plein axe devant la surface (70e).

Comme si la défaite en elle-même n'était pas assez honteuse, Randal Kolo Muani s'essuyait les crampons de façon volontaire sur la jambe d'un adversaire. D'abord sanctionné d'un carton jaune, l'attaquant nantais était rattrapé par la VAR et envoyé aux vestiaires avant le dernier quart d'heure (73e). En conclusion d'un match catastrophique pour Sylvain Ripoll et ses hommes, le Japon ajoutait un quatrième but dans le temps additionnel.

De retour aux Jeux Olympiques après 25 ans d'absence, la France ne méritait véritablement pas d'aller plus loin. Au-delà de son incapacité à rivaliser dans le jeu avec ses adversaires lors de la phase de poules, elle paie aussi la conception laborieuse de sa liste pour l'événement. Car on ne triche ni avec le football, ni avec les JO.

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