Quelles sont vos tâches à l’USC Corte ?

Je suis membre de l’équipe dirigeante de l’USC Corte depuis que Jacques-François Colombani est président. J’ai un rôle d’accompagnement, administratif, logistique, mais surtout de création de lien social et d’encadrement sur tous les niveaux du club. Notre objectif est de nous focaliser sur la jeunesse, mais également de soutenir l’évolution de notre équipe en N3. La réflexion et le travail que nous menons sur la jeunesse, va de pair avec notre travail sur la N3 et les recrutements, qu’on essaye de favoriser au maximum avec les joueurs insulaires. Je prends donc en charge toute ces tâches, mais je fais aussi le lien avec nos partenaires institutionnels, les parents, les enfants et les éducateurs en étant au maximum présente lors des entraînements ou alors sur la buvette que l’on essaye d’ouvrir dès que les enfants s'entraînent ou ont la possibilité d'être au stade.

Corte compte un président et plusieurs vice-présidents, comment le travail autour du club se répartit-il entre vous ?

Nous nous réunissons très régulièrement, et chacun prend en charge des tâches. Après, Corte est un petit club au sein duquel il y a beaucoup d'amitié, un club familial. Nous répartissons les tâches en fonction des événements que l’on organise, cela peut être les entraînements, les plateaux ou les déplacements de la N3, mais aussi les gros événements comme les tournois et challenges. Tout cela nous demande beaucoup d’investissement et beaucoup de temps. Par exemple, nous avons organisé le père Noël des enfants ou encore la galette des rois. Tout cela, nous le faisons car nous sommes une équipe d’amis, tout ce lien social que nous essayons de créer au-delà du football et du sport fait que le club est aujourd’hui très familial. C’est ce que nous recherchons, c’est la philosophie qu’a souhaitée le président lors de sa prise de fonctions.

Avant d'être dirigeante étiez-vous déjà membre du club ?

Non mais mon mari et mon beau frère ont toujours fait partie du club, aujourd’hui mon fils et mon neveu sont licenciés, donc avant d’être dirigeante j’ai toujours baigné dans l’univers du club !

Combien de temps par semaine consacrez-vous à l’USC Corte ?

Évidemment, à côté de mon travail à l’USCC, j’exerce une activité professionnelle. Mais j’essaye d’être présente lors des entraînements des enfants, les mercredis et les soirs après l’école, pour pouvoir ouvrir la buvette qui est au stade. En accord avec les parents, nous nous sommes fixés comme objectif que les enfants soient un maximum au stade. Surtout en cette période où les enfants passent de plus en plus de temps sur les réseaux sociaux ou enfermé à la maison avec leurs jeux vidéo, nous faisons tout notre possible pour qu’ils préfèrent être au stade. Donc, voilà, je suis prise par le club les soirs d’entraînement en semaine, les mercredis, les samedis sur les plateaux et lorsqu'il y a des événements, je m’organise tout comme les parents pour être présente afin de tenir la buvette.

Avec ce que vous nous dites, on sent que vous avez pour volonté que les enfants se sentent au club chez eux.

C’est cela, nous essayons de faire en sorte que le club soit un lieu convivial. Je pense que c’est quelque chose que nous avons vraiment réussi, car on constate qu’au-delà des matches et des entraînements les enfants passent énormément de temps au stade. Les plus petits viennent voir jouer les plus grands et inversement, ils viennent aussi toujours soutenir le N3, ils en sont très admiratifs. C’est un cercle vertueux, car les joueurs de la N3 viennent aussi très souvent superviser avec les éducateurs les entraînements des plus jeunes. Nous avons créé le lien social et le lieu de convivialité que nous souhaitions et je considère cela comme une bonne réussite. Aujourd’hui Il y a 300 licenciés entre Corte et Ponte-Leccia, un chiffre conséquent pour un petit club, on y passe beaucoup de temps mais je pense qu’aujourd’hui cette mission est réussie et nous faisons tout pour que cela perdure.

Vous avez réussi à créer un sentiment d’appartenance au club même chez les plus jeunes.

Même chez les plus jeunes qui portent avec beaucoup de fierté leur maillot. On ressent vraiment qu’ils ont ce sentiment d’appartenance au club, ils passent beaucoup de temps au stade et elle est là pour nous la réussite. Nous insistons évidemment beaucoup sur la formation sportive, mais le pari est également réussi au niveau social.

Comment concilier vie au club et vie professionnelle ?