Avec six buts encaissés en dix journées de championnat, l'US Saint-André fait partie des meilleures défenses de Régional 2 Hauts-de-France. Alors que la première moitié de la saison touche à sa fin, nous avons décidé de nous intéresser aux forces du club nordiste.

C’est une forteresse très difficile à prendre. Si difficile qu’en dix journées de championnat, seulement une équipe – l’IC Lambersart – a réussi à lui inscrire plus de deux buts. Quatre des neuf autres n’en ont marqué qu’un, quant aux cinq dernières, elles n’ont pas réussi à trouver une seule fois le chemin des filets. Dans l’ensemble des quatre poules de Régional 2 Hauts-de-France, seul Chaumont (60) fait mieux, avec quatre buts concédés. Quoi qu’il en soit, dans le groupe B, l’US Saint-André fait figure de meilleure défense du championnat.

« Il est vrai que nous avons beaucoup axé notre travail sur le secteur défensif pendant la préparation, explique David Gosman, à la tête de l’équipe une de l’US Saint-André. Nous avons vécu deux montées consécutives au cours de ces deux dernières saisons, donc c’est un peu une découverte. On était déjà solide défensivement, avec une ossature stable, et on a continué le travail entrepris depuis deux, trois ans. »

Dans ce souci de continuité, Gosman et son staff ont décidé de miser sur une ligne défensive jeune, d’une moyenne d’âge de 19-20 ans, épaulée par un gardien de 29 ans.« Ils apportent une énergie positive sur laquelle on s’appuie, analyse Ibrahima Bangoura, défenseur et vice-capitaine de l’équipe de Saint-André, au club depuis plus de dix ans. Nous, les plus vieux, on est là pour les cadrer et eux apportent du sang neuf. Des automatismes se créent entre eux et cela profite à toute l’équipe. »

La meilleure attaque n’est pas forcément la défense

Mais pour améliorer encore un peu l’équipe, David Gosman reconnaît qu’une force offensive supplémentaire ne serait pas de refus : « On aurait éventuellement besoin d’un joueur d’expérience dans l’entre jeu, ou d’un profil différent devant. Un élément plus technique, qui arrive à mettre le pied sur le ballon et qui sait gérer le tempo des actions ». Un tel apport permettrait à Saint-André de marquer sur d’autres situations que les coups de pied arrêtés, comme cela arrive souvent. Et, tout simplement, de scorer davantage. Parce qu’avec douze buts inscrits en dix journées, l’USSA est loin d’être l’équipe la plus prolifique du championnat. C’est même la troisième plus mauvaise attaque de la poule B, à égalité avec Arras et Gamaches.

Bangoura, lui, porte une vision plus générale des progrès à entreprendre : « On doit s’améliorer au quotidien. Et c’est en travaillant dur tous les jours qu’on parvient à atteindre nos objectifs. Alors on doit continuer notre travail pour assurer le maintien. » Et, qui sait, pourquoi pas envisager vivre une troisième montée en trois ans.

Crédit photo : La Voix du Nord

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