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27 janvier | 14h30
Waldemar Kita : "J’ai l’impression de ne pas être suivi"
La saison en cours, la santé du club et sa gestion, Kolo Muani... le président du FC Nantes, Waldemar Kita, a abordé plusieurs sujets chauds dans les colonnes du Quotidien Sport.
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Waldemar Kita, le président du FC Nantes, a accordé un long entretien au sein du Quotidien Sport, au sein duquel il a eu l'occasion de balayer plusieurs sujets concernant l'actualité de son club. Globalement satisfait de la gestion sportive, confiée à Antoine Kombouaré il y a quasiment un an. Malgré des résultats plus positifs cette saison, l'homme d'affaires franco-polonais regrettait le manque de reconnaissance concernant son investissement : "Vous savez, un club doit être géré comme une entreprise, sauf que ce n’est pas possible… Dans un club de foot, la « matière première », ce sont des humains, ce ne sont pas des marchandises. J’essaye de faire le mieux possible, mais en football, il y a toujours des impondérables".
Questionné sur la question du nouveau stade, des avancées concernant le déménagement du centre de formation, Kita regrettait un manque de soutien, notamment des élus : "Ici, les gens qui me connaissent, savent ce que je fais. Mais parfois, j’ai l’impression de ne pas être suivi, par les politiques notamment. Ce projet de nouveau stade, nous avons travaillé dessus pendant trois ans, avec des architectes… Tout ça pour qu’au final, on nous dise non (...). Pour le Centre de formation, on ne trouve pas de terrains, pas de solutions, alors on va chercher ailleurs. Et quand on a trouvé, on nous dit : « mais pourquoi vous partez ?".
Randal Kolo Muani, un aveu d'échec ?
S'il justifie sa position concernant les infrastructures du FC Nantes, Waldemar Kita a également maintenu ses accusations dans ce qu'on appelle désormais "l'affaire Kolo Muani". Non seulement sa version concernant "la proposition que le club allemand lui a transmise, avant le mois de janvier, sans passer par le club, en totale infraction", un "document est chez les juristes du club et à la FIFA", le président du FCN a également adressé un tacle à l'entourage du natif de Bondy : "Ecoutez, quand on accueille un gamin à l’âge de 15 ans, que l’on fait son éducation, sportive, mais pas seulement, on est en droit d’attendre autre chose. Mais ses parents, sa famille, nous répondent, « on ne vous doit rien…», ce n’est pas très moral" pestait Kita.
Une rupture des échanges qui a donc conduit, en dépit de pouvoir prolonger son joueur, le président du FC Nantes à se résigner : "Le problème, c’est qu’on ne sait même plus à qui s’adresser. Il y a d’abord eu un agent, puis deux agents, puis un avocat, puis la famille… A partir d’un moment, malgré tous mes efforts, le dialogue a été rompu. Son père, avec qui j’ai parlé à de nombreuses reprises, ne me prenait même plus au téléphone". Quoiqu'il en dise, voir Randal Kolo Muani partir libre sonne véritablement comme un constat d'échec.
Crédit photo : Iconsport
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