Qu’est ce qui vous a poussé à revenir au FC Pont-l’Abbé ?

Tout simplement, c’est le fait que je sois originaire de la région et que je m’étais toujours dit que je voulais finir là où j’avais commencé. C’est une façon de boucler la boucle de mon parcours de footballeur. Le FC Pont-l’Abbé, c’est le club de ma ville, le club de mes potes, mon père y a été président, donc ça me tenait à coeur, après ma carrière pro, de retourner là-bas. Cette idée me trottait dans la tête depuis un certain temps et je voulais y disputer quelques matches.

Quels seront vos objectifs ?

Le premier sera de me faire plaisir. Avec le poste que j'occupe (il est recruteur pour le Dijon FCO, ndlr), je suis amené à faire pas mal de déplacements, donc je ne pourrai pas me rendre disponible tous les week-ends. Mais lorsque je remonterai voir mes parents, je pourrai de temps en temps participer à certaines rencontres. En revanche, je n’ai pas d’objectifs de match. Je verrai avec le club comment cela se goupille, sachant que je ne veux pas m’engager pour des choses que je ne pourrais pas tenir. Avec les dirigeants, les choses sont claires : j’ai envie d’aider le club, de me faire plaisir, et si je peux le faire en jouant c’est l’idéal. Le FC Pont-l’Abbé ne cesse de se développer. Des choses positives voient le jour, et j’aimerais l’aider à ma façon.

Votre père, Jean-Paul, a été président du club durant plusieurs années. Vous voyez-vous à votre tour en intégrer l’organigramme ou assurer un rôle de dirigeant ?

J’ai envie de dire “on ne sait jamais”. Aujourd’hui, mon activité professionnelle fait que ce n’est pas possible. Mais si un jour je suis amené à rentrer en Bretagne et à travailler dans la région, alors ce sera avec grand plaisir. On sait qu’au niveau amateur, assurer ce genre de responsabilités relève du bénévolat, mais si je peux le faire un jour alors pourquoi pas.