Younes, hier aux Lilas en Regional 1, aujourd’hui tu es dans le club de Saint Priest en N2. C’est un rêve éveillé ?

C’est le debut d’un rêve oui, j’ai toujours eu pour ambition de jouer plus haut, le fait de passer d’une R1 à une N2 est une grande satisfaction. Place maintenant au travail pour s’affirmer dans ce championnat très différent de la R1 Île-de-France.

Quelles sont les différentes principales entre la N2 et la R1 ?

La principale différence est la qualité technique. Il y a très peu de déchet technique en N2, c’est ce qui m’a essentiellement marqué.

Aux premiers contacts, comment as-tu réagi ?

Je sortais d’une assez bonne saison et ai été un peu sollicité en fin de saison, donc aux premiers contacts, j’avais pris pour habitude de ne pas m’emballer. C’est qu’après plusieurs échanges que le projet venait à se concrétiser et que j’ai pu ressentir ce petit sentiment de réussite !

Après quelques semaines dans l’effectif mounard, l’adaptation a-t-elle été simple et facile ?

Tout s’est fait naturellement, le staff ainsi que mes coéquipiers ont su être très accueillant. Après quelques semaines, je commence à prendre mes marques et m’habituer au quotidien d’un saint prio.

Quel a été ton bizutage comme nouveau ?

Mon bizutage a été de monter sur la table et de chanter haut et fort une chanson (Aya Nakamura, 40%) après un repas collectif, la soirée a été très drôle (sic).

Tu as débuté comme défenseur, tu es convoité comme attaquant. Ton ex-coach des Lilas, Anthony Coton, a eu le nez creux la saison dernière ?

Oui, il a eu du flair (sic), il y a quelques années en me testant en tant qu’attaquant de pointe. Je m’y suis tout de suite plu, moi qui étais un attaquant qui se projetait beaucoup. Après quelques années de travail, je m’y sens complètement à ma place.

Quel est l’objectif collectif et individuel ?

L’objectif collectif est d’imposer notre style de jeu, gratter un maximum de points pour le haut de tableau. Personnellement, l’objectif sera d’avoir un maximum de temps de jeu, d’apporter à mon équipe et d’ouvrir au plus vite mon compteur de but.

Propos recueillis par Farid Rouas