Armel, quel regard portes-tu sur ta 3ème saison sous les couleurs du GFA ?

On travaille. On manque d'efficacité offensive pour le moment. On n'arrive pas à terminer les actions. Mais je pense que ça peut basculer dans notre sens du jour au lendemain.

Comment expliques-tu cette avant-dernière place ?

Comme je l'ai dit. La réussite nous fuit. Mais on est prêt à aller chercher ce maintien par tous les moyens.

Qu'a déjà mis en place le coach Stéphane Bernard, arrivé il y a peu ?

Il a remarqué que nous étions dans le bon tempo physiquement. Donc il a appuyé là-dessus. Maintenant, on est davantage sur du travail tactique, on peaufine notamment les sorties de balle, le travail de devant le but.

Que te demandes-t-il sur le terrain ?

Il n'a quasiment rien changé dans son approche vis-à-vis de moi. On est resté dans le système de Fatsah Amghar. Je reste avant-centre, des fois je passe sur le côté. On me demande peut-être un peu plus de prendre la profondeur, de nous projeter plus rapidement vers l'avant mais sinon les exigences sont les mêmes.

Tu fais partie des joueurs les plus distingués par les entraîneurs adverses cette saison (8 étoiles Actufoot), qu'est-ce qui leur plaît tant chez toi ?

Je pense que c'est dû à mon apport sur le terrain. Je pense d'abord à mon équipe avant de penser à moi. On dit toujours qu'un attaquant doit être égoïste, mais quand j'arrive sur le terrain je ne sais pas l'être. Je pense que mes qualités de vitesse et de percussion, mon investissement total sur le terrain, ma capacité à provoquer des fautes plaisent à ceux qui nous regardent jouer. Les stats personnelles ne me sourient pas beaucoup cette saison (2 buts en N2 ndlr). Je dois davantage convertir mes occasions. C'est indispensable pour passer un cap.

Une montée ou un maintien peuvent-ils influer sur ton choix de rester ou non au GFA ?

Je ne sais ce que je ferai la saison prochaine. Beaucoup de clubs m'ont contacté cet hiver. Mais j'ai voulu aller au bout de mon contrat au GFA. Je me sens bien ici. Pour la suite, on verra.