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14 octobre | 16h36

ASM Chambourcy : La passion comme moteur

À quelques jours de jouer le match le plus important de son histoire, c’est l’ensemble du club de l’ASM Chambourcy (D3) qui se prépare à sa confrontation avec le Red Star (N1) au cinquième tour de la Coupe de France. Plongée au cœur d’un club qui vit un rêve éveillé, mais qui n’est pas là par hasard. (Crédit Photo : ASM Chambourcy)

COUPE DE FRANCE RED STAR COUPE DE FRANCE IDF ASM Chambourcy

Petite commune des Yvelines de 5700 habitants, on ne peut pas dire que la ville de Chambourcy fasse beaucoup parler d’elle en Ile-de-France. Rien de péjoratif bien entendu, ici c’est d’ailleurs bien la tranquillité que l’on cherche, à quelques encablures de Saint-Germain-en-Laye et sa forêt domaniale. À 25 km à l’ouest de Paris, il fait bon vivre à Chambourcy. Pourtant, ce dimanche après-midi, il risque d’avoir un peu plus d’ambiance que d’habitude au Stade Municipal, sur les coups de 14h30, car à défaut d’un match de D3 face à des équipes comme l’US Croissy ou Villennes-Orgeval, c’est bien le Red Star qui débarque rue du Mur du Parc. Le club historique, fondé en 1897, 5 fois lauréat de la doyenne des compétitions, aujourd’hui en National 1. Un vrai choc des cultures, qui fait le bonheur d’Olivier Nordet, président d’un club qui va jouer pour la première fois de son histoire un cinquième tour de Coupe de France : « C’est exceptionnel car c’est la première fois qu’on joue une équipe aussi forte, huit divisions d’écart, c’est assez rare, cela fait beaucoup. On a pas mal de personnes qui nous appellent, cela fait plaisir et ce n’est pas désagréable du tout d’être un peu dans la lumière. Pour nous, c’est un cadeau de Noël, personne ne pouvait imaginer qu’un jour, on allait affronter le Red Star. »

Même si l’ASM Chambourcy avait connu par deux fois, face à Brétigny (alors en DSR) et Saint-Leu (alors en R1) les joies du quatrième tour et donc de la sacro-saint remise des maillots, ce qui est souvent pour un club de district, le principal objectif en coupe, avec la réception du Red Star, on bascule dans une autre dimension. Marius, le capitaine de l’équipe fanion ne s’y trompe pas : « C’est nouveau pour nous, ça change et ça fait un peu peur même si ce n’est que du plaisir que de jouer contre une grande équipe, cela ne peut que nous apprendre le football. Il y a beaucoup d’excitation, on va se donner à 100%. » Héros des tours précédents qui a vu les siens se qualifier par deux fois suite à la séance des tirs au but, David, le dernier rempart local, se remémore encore l’endroit où il était quand il a appris la nouvelle : « J’étais en voiture, on était sur le tirage au sort tous ensemble sur l’appli. Au début, on n’y croit pas. Personnellement, à ce niveau-là, je rêvais de prendre un gros, soit Créteil, soit le Red Star, ce qui est encore mieux avec l’histoire qu’il y a derrière. C'est extraordinaire, il n’y a pas de mots. »

Actufoot • Capitaine Chambourcy

Marius, capitaine de l'ASM Chambourcy, ici lors du quatrième tour qui a opposé son club à Villeneuve-Ablon (D2).

Très vite, lorsque l’on s’intéresse un peu au club de football de Chambourcy, un nom apparaît rapidement sur toutes les lèvres, celui de Mehdi Belmiloud, l’emblématique entraîneur, véritable pilier du club. Originaire de Saint-Germain-en-Laye, cet éducateur sportif auprès des jeunes dans la ville de Plaisir (78), à l’esprit très fair-play, est une vraie figure locale. Pour lui aussi, cette rencontre face au Red Star est un aboutissement : « On est très fier de pouvoir recevoir ce club emblématique, on va jouer la plus grosse équipe, c’est un vrai plaisir. De plus, on a la chance de pouvoir les jouer chez nous car les tribunes ne sont obligatoires qu’au sixième tour, mais qu’ils ne s'inquiètent pas, on a un terrain en herbe qui est magnifique. Même peut-être trop beau pour les recevoir », s’amuse-t-il à préciser avant de poursuivre plus sérieusement : « Dans notre division habituelle, on ne parle pas souvent de nous, pas mal de joueurs voulaient tirer le plus gros. On sait très bien quand on commence la compétition qu’on ne va pas la gagner mais on rêve de jouer les plus gros. Des régionales, mine de rien, ce sont des équipes qu’on peut jouer en match amical, le Red Star en National c’est impossible. En termes de visibilité, je reçois des messages de gens que je ne connais pas, de clubs du 78 qui me disent félicitations. Le mot qui sort le plus c’est : Incroyable ! J’ai des potes coaches qui m’envient. Pour les enfants du club, Beye c’est le gars de Canal Plus, ancien pro, qui est connu. C’est un tirage qui est magnifique, tout est réuni pour que ce soit une vraie fête. »

Celui qui aura 45 ans en novembre prochain, est arrivé il y a 17 ans à Chambourcy, dans des conditions assez particulières, qu’il nous explique : « J’ai joué au PSG avec les 6-8 ans, de la génération de Grégory Paisley, puis j’ai fait une dizaine d’année au Pecq. En 2003 lors de ma dernière année là-bas, on fait un quatrième tour face à la Colombienne d’ailleurs. Après j’ai eu quelques soucis de dos et j’ai arrêté, donc avec des potes, on s’est trouvé un petit club et j’ai commencé à être entraîneur-joueur. On s’est retrouvé tous ensemble à 15 potes, en 2004, en 7eme division de district, la plus petite … » L'aventure est commencée, et à l’époque peu de monde aurait pu imaginer l’engouement que le club allait engendrer un week-end d’octobre 2021.

Mehdi est quelqu’un d’extraordinaire, humain, j’ai rarement eu un coach comme ça.

David, gardien de but de l'ASM Chambourcy

En 2004, Marius, n’avait que 5 ans, et il n’était même pas encore licencié d’un club qu’il allait rejoindre 4 ans plus tard. Aujourd’hui, le latéral gauche, étudiant en alternance en BTS Management/Commerce, est dithyrambique sur celui qui l’a fait capitaine cette saison : « Je pense qu’il n’y a pas beaucoup de coach comme ça en district, c’est quelqu’un qui te donne envie de jouer au foot, tu le vis à travers lui. Vraiment, s’il n’était pas là, on ne serait pas allé aussi loin, parce qu'il s’investit à 100% alors qu’à notre niveau, c’est vraiment compliqué de s'investir autant. C’est rare un entraîneur comme ça et c’est pour lui aussi qu’on le fait, c’est grâce à lui qu’on est tous là et qu’on se donne à fond dans les matches. » Des louanges que partage David, gestionnaire d’expédition chez Thales dans la vie de tous les jours : « Mehdi est quelqu’un d’extraordinaire, humain. J’ai rarement eu un coach comme ça, c’est un plaisir d’aller aux entraînements et aux matches toutes les semaines avec lui. On s’entend super bien, c’est quelqu’un sur qui on peut compter, avec qui on peut parler, rigoler mais aussi être sérieux quand il faut être sérieux. Il est super compétent. »

Olivier Nordet, le président termine cet éloge, qui à coup sûr gênera le principal intéressé, en y distillant une pointe d’humour rafraîchissante : « Vous êtes sûr que je peux parler de lui ? Mehdi, c’est un pilier très important du club, mais avant tout c’est un bon coach, très à l’écoute de tout ce qui se passe dans ses équipes. Il est très créatif, trouve toujours de nouvelles choses. Tout le monde l’apprécie, le connaît. Il est indispensable mais faut pas le dire (sourire). Il fédère plein de monde. En fait, il est correct comme mec, on peut compter sur lui, c’est quelqu’un de droit. »

Actufoot • Coach Chambourcy

Mehdi Belmiloud, coach de l'ASM Chambourcy, au club depuis 17 ans.

Pour bien comprendre le pourquoi de ce plébiscite en faveur du coach local, il faut intégrer la particularité d’un club de district, encore plus dans cette période de Covid-19, qui a mis tant de clubs au tapis. A ce niveau-là, sans des personnes passionnées, on ne peut pas s’en sortir. Et la passion, ce n’est pas ce qui manque à Mehdi Belmiloud, lui qui a déjà emmené les U13 en finale départementale par deux fois, ce qui n’est pas une mince affaire lorsque vos concurrents se nomment Versailles, Trappes ou encore Poissy.

Alors qu’il a toujours été commercial, à 35 ans il décide de changer de vie et passe un diplôme d’éducateur sportif. Celui qui a également travaillé 5 ans dans un EHPAD, peut alors élargir sa palette et s’engager encore plus au sein de son club. C’est très simple, à l’ASM, il est partout, sa saison s’est terminée le 13 juillet et la suivante a repris le 9 août. Pour lui, pas de différence entre de la D3 et de la N2, en tout cas dans l’envie (bien entendu), ce qui apporte un plus sur le terrain comme il aime l’expliquer : « Aujourd’hui, les matches que l’on gagne c’est parce que physiquement dans le dernier quart d’heure, on prend l’ascendant. On est en place, physiquement, tactiquement. » Très créatif, comme le soulignait son président, il n’a pas hésité à inventer durant la période de pandémie, des compétitions de Biathlon avec ballons pour donner plus de couleurs aux entraînements sans contacts.

On a pas envie de passer pour des clowns, on fera ce qu’on pourra pour les embêter le plus possible.

Mehdi Belmiloud, entraîneur de l'ASM Chambourcy au sujet du match face au Red Star

D’ailleurs, cette période très difficile liée au Covid est encore dans toutes les têtes, et pour lui, cette affiche face au Red Star en est la juste récompense : « La semaine dernière, quand on a reçu les maillots, j’ai dit aux gars que ce n’est peut-être pas la meilleure équipe que j’ai convoqué mais qu’ils étaient les plus méritants, ceux qui ont fait les efforts et tout donné. Pendant le confinement, dès qu’on a pu reprendre l'entraînement, on l’a fait, malgré le couvre-feu de 19h, on a réussi à adapter des séances de 17h à 18h30. »

Celui qui répète sans cesse à ses joueurs qu’ils ne sont pas là par hasard, très attaché à l’esprit club, a déjà son idée sur la récompense qu’est ce deuxième jeu de maillots remis à la suite du match de ce week-end : « On a des anciens joueurs qui sont maintenant en réserve, d'autres qui sont blessés, ceux qui ont fait les 1er et 2e tour … J’ai donc dit à mes joueurs que ce deuxième jeu de maillot, aucun ne va le garder, on va le leur donner. C’est ma façon de récompenser tout le monde, de voir les choses, j’aurais voulu qu’on me fasse ça quand j’étais joueur. »

Même si la rencontre face au Red Star sera avant toute chose la fête du club avant l’heure pour l’ensemble des licenciés, avec une affluence record, une buvette, des gamins de l’école de foot qui seront pour un après-midi dans le costume de ramasseurs de balle ou d’accompagnateurs de joueurs à l’entrée de ceux-ci, ce match reste quand même l’opposition entre deux équipes de foot. Et un match, ça se joue mais ça se gagne aussi. Le coach insiste également là-dessus, lui qui a été au lycée un an avec Habib Beye, son adversaire du jour, et avec qui il a déjà joué à quelques reprises lors de ses jeunes années : « On n’a pas envie de passer pour des clowns, on fera ce qu’on pourra pour les embêter le plus possible. Tant qu’on n’a pas pris de buts, on reste dans notre match. Cela va être à nous d’être costaud et de répondre présent, sans être méchant car ce n’est pas notre état d’esprit. » Oliver Nordet va dans le même sens que son entraîneur : « Je veux qu’on se dise que la journée s’est bien passée, je veux qu’on fasse un beau match, un match sérieux, qu’on ne surjoue pas. Qu’on fasse la même chose que d’habitude, le maximum. Mais l’important c’est qu’à la fin, on soit heureux. Même si on perd, l’important c’est ça. Et pour le reste, on ne sait jamais… » Une teinte d’espoir qui pourrait faire sourire, mais le football a connu tellement de belles histoires, qu’il serait bien imprudent d’écarter un scénario, aussi fou soit-il.

Pour David, le gardien de but, on met en avant la notion de plaisir : « On va essayer de tout donner et faire ce que l’on peut, en décuplant nos forces et notre technique. Cela va être compliqué mais s’amuser aussi sera important, prendre du plaisir, essayer de ne pas avoir trop de pression. » Prendre du plaisir, voilà le plus important. Coach Mehdi va d’ailleurs dans le sens de son portier : « T’as peur de prendre une grosse valise qui fait que la fête est un peu gâchée parce que tu as pris cher, mais je veux que les joueurs jouent libéré, qu’ils se fassent plaisir et qu’ils se rendent compte que pour certains ce match-là, sera l’unique opportunité d’être à ce niveau. »

Mon plus beau souvenir, c’est le penalty du troisième tour face à Villepinte, que j’arrête à 5 minutes de la fin.

David, gardien de but de l'ASM Chambourcy

Une opportunité et une affiche que l’ensemble du club doit en grande partie au Manuel Neuer local, même si c’est toujours difficile de mettre quelqu’un en avant dans une telle aventure. Néanmoins, lorsque l’on regarde le parcours de Chambourcy dans cette Coupe de France, on peut constater que face à Villepinte (D2) au 3eme tour (2-2, 4-2 tab) et Villeneuve-Ablon (D2) au 4eme tour (2-2, 4-3 tab), le dernier rempart des Blancs a été primordial. En sortant 2 tirs au but face à Villepinte et un au tour suivant, il a en effet contribué grandement à la qualification des siens. Pourtant, pour le principal intéressé, ce n’est pas forcément ces moments-là qu'il retient : « Au-delà des séances de tirs au but, je retiens encore plus au troisième tour, le penalty arrêté à la 85eme minute alors que le score était de 2-2. De plus je l’arrête, je le garde contre moi et pour moi c’est vraiment ce moment le plus important. » A Chambourcy depuis trois saisons, David pratique le football depuis les débutants et il est toujours resté en amateur, la 1ere division de district restant le plus haut niveau qu’il n’ait jamais connu. Originaire d’Issou, là où il a commencé, cet ancien joueur de Vilenne-Orgeval et Carrières-sur-Seine, a déjà connu un cinquième tour de Coupe de France : « J’ai connu ça avec Montesson il y a une petite dizaine d’année, j’étais un peu plus jeune donc je me suis dit que j’allais peut-être revivre une expérience comme ça alors que là je sais que c’est la dernière. Je vis ça un peu comme si c’était un jubilé, un match dont j’ai rêvé. »

A 38 ans, il est en effet plus près des vétérans que des U18, d’ailleurs il est l’un des symboles de ce groupe, parfaite symbiose entre jeunes et anciens, comme l’explique son capitaine Marius : « On a un groupe très jeune, avec quand même quelques anciens qui arrivent à nous contenir, ce qui est très important. On est costaud dans la tête, comme le prouvent les deux derniers matches de Coupe de France. » Son aîné va dans le même sens : « C’est super important d’avoir quelques anciens dans une équipe et la chance qu’on a c’est qu’ils se trouvent dans des positions stratégiques sur le terrain : Gardien de but, milieu de terrain et attaquant. Cela aide vachement pour encadrer les jeunes qui parfois peuvent être un peu fou-fou dans leur comportement et leur façon de jouer. On essaye de les tempérer, on les conseille beaucoup. C’est super intéressant et agréable d’avoir un mix comme ça. »

Actufoot • Gardien Chambourcy

Ce dimanche 17 octobre restera à jamais une date à marquer au fer rouge dans l’histoire du petit club de moins de 300 licenciés. Pour la vingtaine de personnes qui lui permet de vivre et, en premier lieu, pour celui qui en est le président depuis quatre ans, c’est un évènement au-delà du réel : « Quand on est un peu ancien, on a de la mémoire de tout ça. Pour notre club, c’est incroyable. On est sur un petit nuage pour l’instant. La Coupe nous permet de jouer de beaux clubs, cela change un peu. » Au club depuis 1981, joueur en sénior puis en vétérans, avant d’en devenir un éducateur et un dirigeant à sa retraite, Olivier Nordet pense sereinement à l’avenir : « Cela va peut-être nous ramener quelques licenciés qui vont se dire que même si on est un petit club, on fait les choses bien. On aura sûrement des retombées au niveau adhérent. J’espère qu’on va continuer sur cette dynamique, essayer de monter en D2 et profiter de cet élan. » Un discours auquel adhère complètement celui qui aimerait bien disputer une nouvelle séance de tirs au but ce week-end, David : « Jusqu’au match, on ne va penser qu’à ça, heureusement qu’on n'a pas joué le week-end dernier, car je pense qu'inconsciemment certains auraient joué avec le frein. C’est un super groupe qui vit une superbe aventure. On aura vécu quelque chose d’énorme ensemble, et je pense que ça va être très bien pour cette saison et celles qui suivent. »

Je suis très investi dans le club et je m’y éclate.

Mehdi Belmiloud, coach de l'ASM Chambourcy

Le capitaine Marius, lui, se réjouit de cette expérience mais fait profil bas : « Je l’ai dit qu’à ma famille, mes parents, (mon père aime bien le foot), et à 2-3 amis qui vont passer. » Et comme souvent à Chambourcy, le mot de la fin revient au coach Mehdi Belmiloud : « Si j’ai réussi à rester 17 ans, c’est que je suis passionné car aujourd’hui le coach doit être copain, assistant social, psychologue, humain. Il doit comprendre que les gars ont leur journée de travail et que c’est difficile pour tout le monde. On a une équipe dans laquelle les gars sont sains. Et recevoir le Red Star c’est la meilleure récompense qu’on pouvait avoir. Il y aura des familles, ce sera important de véhiculer une belle image, je ne veux pas qu’après on dise que le Red Star a mal été reçu. Si on me dit qu’on a été classe après match, j’ai gagné mon truc. »

Il poursuit : « Je suis très investit dans le club et je m’y éclate, des seniors aux stages de foot organisés pour les petits durant les vacances, je sais que le football c’est très prenant et j’adresse un grand merci pour leur soutien à ma femme et mes enfants, » avant d’ajouter très ému : « j’aimerais enfin avoir une énorme pensée pour mon papa que j’ai perdu l’année dernière au mois de novembre. Ce match il est aussi pour lui, je le lui dédicace. »

Une rencontre qui sera un événement incroyable pour la ville et le club de Chambourcy. Ce dimanche, le football et la Coupe de France vont de nouveau récompenser ceux qui font la beauté de ce sport. Au-delà du résultat, l’important sera la communion et le plaisir partagé. Et en ce qui concerne ce dernier point, on a qu’une chose à dire à Olivier, Mehdi, David ou encore Marius, merci à vous pour cette passion et votre dévotion au ballon rond, qui donne son éclat et sa beauté au plus beau des sports.

Reynald Trunsard

Vous pouvez retrouver le coach Mehdi Belmiloud, en interview sur le podcast suivant : Hors-série

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