Trois défaites sur les six derniers matchs, comment expliquer cette baisse de forme depuis fin décembre et la défaite à Paris (3-1) ?

On a eu un peu moins de joueurs à l’entraînement. Ça se ressent au niveau de la condition physique. Et au niveau de l’état d’esprit, on s’est vu trop beaux. On pensait que l’on était arrivé, alors que le plus dur commençait. Le plus difficile est de rester, d'engranger. Je pense que les joueurs ont commencé un peu trop vite à se projeter sur la suite. Inconsciemment, on n’a pas été bon sur les caractéristiques qui faisaient notre force, notamment l’état d’esprit. Il y eu des comportements que je ne voyais pas avant, des joueurs qui ne se replaçaient pas ou qui marchaient. Il y avait moins cette solidarité. Mais je m’attendais un petit peu à cette baisse de forme. Mais il valait mieux que ça arrive en décembre janvier que sur une autre période.

La rencontre de Saint-Maur peut-être un tournant dans votre saison, comment l’aborderez-vous ?

On va l’aborder comme on aborde tous les matchs depuis le début de saison. Jouer le haut du panier nous a toujours réussi. J’espère que ça va continuer. La motivation sera encore deux fois plus forte chez nous. Parce qu’on a le souvenir du match aller où on doit au moins repartir avec le match nul et on encaisse un but à la dernière seconde sur une contre attaque (2-1). Ce match m’est resté en travers de la gorge. Je l’ai pris pour moi. Mais on va l’aborder sereinement. Les joueurs travaillent bien. Ils se sont rendus compte que c’est le seul moyen de sortir de cette spirale négative. On a la possibilité de rester là-haut.

La montée est-elle l'objectif prioritaire ?

Parler de monter me semble encore prématuré. On pourra vraiment en parler fin mars. Les objectifs des uns et des autres seront clairement affichés. Je suis pour l’instant dans le processus fixé en début de saison, c'est-à-dire être dans la première partie de tableau. Je pense encore gagner deux ou trois matchs et l’objectif sera atteint. Quand on aura quatorze ou quinze matchs joués, on pourra parler de qui va jouer la montée ou le maintien. Les ambitions de chacun seront plus claires. Si on doit la jouer, on la jouera avec détermination et envie. On ne commence pas un championnat en se disant que l’on joue le maintien, mais en voulant aller le plus haut possible.

Elie Rollé