Vous restez sur trois matchs sans victoire, le doute peut-il s’installer dans le groupe ?

Non je ne pense vraiment pas. On est un groupe très solidaire. Le coach a réussi à fédérer autour de lui et des valeurs du club. On connaît nos lacunes, on connaît nos forces, on sait ce que l’on doit travailler. Il n’y a qu'en allant de l’avant que l’on réussira à traverser cette petite mauvaise phase.

Cinquième après 12 journées, est-ce satisfaisant ?

À la vue de nos ambitions, non. Étant donné que l’on a joué toutes les équipes, on sait maintenant à quoi s’en tenir. Il reste encore dix matchs environ. Après forcément, Torcy, c’est particulier. L’équipe en face joue contre Torcy, pour elle, c’est toujours un gros match. On sait qu’on est attendus sur cinq terrains, on va répondre de la plus belle des manières.

La montée est-elle encore dans un coin de votre tête ?

On préfère prendre match après match. Comme dit souvent le coach, c’est à la fin du bal que l’on paie les musiciens. C’est une des phrases qu’il nous dit souvent, et il faut vraiment la prendre à la lettre. Si on ne monte pas, forcément, on sera déçu. On est tous des compétiteurs, on a vu le championnat, on connaît notre équipe. On sait que l’on peut aspirer à jouer au-dessus. C’est bien beau d’y penser, mais il faut agir sur le terrain. On sait que l’on doit entamer des séries, ce championnat marche comme ça. Il faut en commencer une nouvelle, tout simplement.

Elie Rollé