Le coach dunkerquois s'était montré très sévère après la gifle reçue à domicile contre Grenoble samedi : "Au vu du match qu’on a fait, il y a trop de garçons pas en forme. On va faire un bilan avec le club, mais les premiers fautifs sont quand même eux. Après, je les aime beaucoup et je pourrais mourir avec eux sur le terrain, mes cadres se font trimballer dans la profondeur. Il faut qu’ils aient conscience du match qu’ils ont fait."

Ce mardi soir, la tâche n'était pas aisée pour une formation dunkerquoise qui n'a plus pris le moindre point depuis sa victoire face à Pau le 12 mars dernier et qui se frottait au deuxième du championnat, une formation ajaccienne qui est plus jamais en course pour l'accession en Ligue 1. Cela s'est rapidement vérifié, Dunkerque étant mené 2-0 après 17 minutes de jeu. Malgré tout, l'USLD n'a pas lâché et a livré une belle seconde période, avec la réduction du score de Marco Majouga peu après l'heure de jeu.

Insuffisant pour prendre un point, mais assez pour espérer mettre fin à la spirale négative dès vendredi face à Amiens au Stade Marcel-Tribut : "On savait que le non-match contre Grenoble, l’onde de choc, c’était au-delà d’un match perdu. C’est une défaite qui fait mal. J’ai vu des joueurs tétanisés en première période après la défaite de samedi contre Grenoble. À ce moment, c’était très facile de nous marquer des buts. Puis, en seconde période, l’équipe a eu plus de courage et mis l’ACA sous pression. On a retrouvé notre football fait de jeu vers l’avant, de générosité. On n’a pas lâché. On doit s’appuyer sur cette deuxième mi-temps pour la suite."

Avec désormais quatre points de retard sur Quevilly-Rouen Métropole, l'USL Dunkerque n'a plus le choix, il lui faudra prendre des points contre Amiens, avant d'affronter deux autres formations du haut de tableau, Auxerre et Guingamp, puis de recevoir Quevilly pour ce qui pourrait être une vraie finale pour le maintien lors de la 38e journée. Mais pour espérer, il faudra déjà revenir à portée des Normands...