Les Savoyards de Cédric Rullier ont donc su tenir leur rang, face aux hommes d’Erwan Guiavarc’h. A l’issue de la rencontre, les deux entraîneurs se sont confiés.

Erwan Guiavarc’h (entraîneur ES Cernex) : « Après une défaite on est forcément un peu déçu. Ce n’est pas passé très loin de ce qu’on avait prévu, mais il y avait vraiment trop de qualité en face. Je suis malgré tout très fier de la performance de mes joueurs, une fois de plus ils ont été énormes. Je félicite Cédric Rullier et son groupe dont l’état d’esprit est irréprochable. J’espère qu’ils iront loin dans cette compétition, cela ne fera que renforcer la performance de mes joueurs. Ce parcours a permis de faire parler un peu du club et c’était là l’essentiel. Ce match valide également le travail réalisé par tous les éducateurs passés au club puisque la plupart des joueurs sont à l’ES Cernex depuis plusieurs années : Serge Nafir, Sam Schlappi, Max Gilliot, Gilles Chaffard, Fred Stevenin, etc. Malgré la défaite, cette journée a été magnifique grâce à l’investissement de tous les bénévoles. J’en profite pour leur dire un grand MERCI de la part de toute l’équipe. Ce club est plein de ressources et mérite une attention particulière. »

Cédric Rullier (entraîneur Chambéry SF) : « Tout d’abord, on tient à féliciter les joueurs de Cernex qui pour moi ont un niveau supérieur à la D2, il ne sont pas loin du niveau R3 je pense. Ils ont cherché à rester eux mêmes et nous ont posé des problèmes. Je tiens également à remercier leur dirigeants et bénévoles car leur organisation était impressionnante. Leurs supporters ont également été leur douzième homme. Bref, un grand bravo à l’ensemble de leur club. De notre côté, nous avons fait un match sérieux, nous avons cherché à être au niveau N3, à trouver les solutions face au bloc bas de Cernex, ce qui pour nous était un axe d’amélioration. Nos joueurs ont également su rester focus sur le contenu, ce qui n’était pas chose facile avec un public adverse aussi nombreux et bruyant. Notre club passe au sixième tour, c’est une première pour le CSF, et cela faisait onze ans (année du quart de finale) que ce n’était pas arrivée - SOC compris. Je suis fier de pouvoir compter sur un groupe uni où, quelque soit l’équipe alignée et l’adversaire affronté, tout le monde se bat pour le collectif avant tout. »

Crédit photo : ES Cernex