Comment abordez-vous ce rendez-vous ?

C’est toujours un plaisir pour moi de revenir à Bourgoin, même si j’y habite toujours (rires). C’est le club où j’ai grandi, j’y ai fait toutes mes classes, jusqu’à la CFA 2. Avant Ain Sud, où je dispute ma quatrième saison, je n’avais connu que le FCBJ. Concernant ce septième tour de coupe, ce sera à n’en pas douter un bon match à jouer. C’est aussi un rendez-vous historique pour le club, et on espère bien évidemment prolonger l’aventure.

Que faudra t-il faire pour vous qualifier ?

On va rencontrer une équipe de qualité, qui dispose de très bons joueurs, dont certains ont évolué à un niveau supérieur. Il y a un bon groupe, un bel effectif et quelques jeunes intéressants. De notre côté, on va devoir reproduire ce qu’on fait de bien depuis un mois. On a disputé un match référence contre le leader de N3 Hauts Lyonnais (2-0), et on a confirmé le week-end dernier en allant gagner à Montluçon (4-0). Il faudra mettre la même intensité, le même impact, et afficher la même cohésion de groupe. On dit souvent de notre équipe qu’elle ne lâche rien, mais ce n’est pas tout. Il y a aussi de la qualité dans chaque ligne. Techniquement et tactiquement, on a montré de bonnes choses récemment. L’aspect mental sera également important, en sachant que celui qui ouvrira le score aura je pense de grandes chances de l’emporter. Quoi qu’il en soit, depuis un mois, on travaille super bien, c’est vraiment une nouvelle équipe d’Ain Sud qui s’est mise en place. On a hâte d’être samedi.

Que représente pour vous la coupe de France ?

C’est une compétition à part, une belle aventure humaine. J’ai déjà eu la chance de disputer un septième tour, avec Bourgoin justement. C’était face à l’Etoile Fréjus Saint-Raphaël, à l’époque en National. On s’était incliné (1-2) chez nous, mais cela avait été un beau match, avec beaucoup de monde au stade. Cette fois, j’espère bien atteindre le huitième tour et marquer l’histoire d’Ain Sud. On a pu voir dans un passé récent que des clubs amateurs comme Rumilly-Vallières ou le FC Limonest ont réalisé de beaux parcours, et on se dit, pourquoi pas nous.

Quel regard portez-vous sur votre adversaire ?

C’est une équipe que l’on connaît très bien. En 2019, on avait déjà affronté le FC Bourgoin en coupe de France. Je n’avais pas joué ce jour là, c’était la veille de mon mariage. Nous avions mené (3-0) avant de nous faire éliminer en prolongation. Ce n’était pas passé loin, j’espère que cette fois on parviendra à se qualifier. On a une petite revanche à prendre (rires).

Quels souvenirs gardez-vous de votre époque au FCBJ ?

J’en ai tellement ! Les retours en minibus à l’époque de la DH étaient mémorables. On était vraiment unis, une vraie famille. Le club avait encore cette dimension familiale. Sportivement, il y a bien sûr eu la montée en CFA 2, et la saison en N3 où on ne perd qu’un match de championnat, mais où c’est la réserve de l’AS Saint-Etienne qui monte. Aujourd’hui encore, il y a beaucoup de personnes que j’apprécie au club, des dirigeants qui le font avancer. J’y ai de très bons amis comme Sofiane Atik ou Anthony Séjallon, ce sont des personnes que je côtoie tous les jours. On s’est chambré un peu toute la semaine, alors pendant quatre-vingt-dix minutes, on va faire le nécessaire pour se qualifier.

Crédit photo : Ain Sud Foot