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27 novembre | 13h53

Jérémy Fabre : “Cette réussite est celle d’un groupe soudé”

Avant de retrouver l’AS Vitré (N2) au 8e tour de Coupe de France, le jeune manager (35 ans) de l’US Perros-Louannec (R2) s’est confié sur les forces de son équipe, petit poucet régional de la compétition. (Crédit photo : Guillaume Saligot)

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Dimanche, un huitième tour de Coupe de France vous attend face à Vitré. Quel regard portez-vous sur votre parcours jusque-là ?

Je pense que c’est avant tout une aventure, sportive forcément, mais aussi humaine, très forte, que l’on est en train de vivre. Si l’on regarde d’où l’on vient et où on est aujourd’hui, on peut bien évidemment considérer que le parcours est réussi. Maintenant, il n’est pas terminé. Il nous reste un match dimanche qui peut nous ouvrir la porte d’un autre, en décembre. En tout cas, l’objectif du club n’était pas si élevé de base, donc on peut bien parler de réussite et je tiens à souligner que cette réussite est celle d’un groupe qui s’est soudé.

Cette épopée est d’autant plus marquante qu’il s’agit de votre première saison en tant qu’entraîneur de l’US Perros-Louanec. Comment l’expliquez-vous ?

A vrai dire, c’est même ma première saison en tant qu’entraîneur senior. Et je suis dans un club que je connais bien avec des joueurs que je connais pour la plupart car j’ai moi-même évolué au sein de cette équipe avant de prendre mes fonctions d’entraîneur. Donc on pourrait considérer que de passer de joueur à entraîneur peut être une difficulté, mais au vu des éléments que j’ai à ma disposition, ce n’est pas le cas. Au contraire, c’est une force de s’appuyer sur des personnes que l’on connaît, et dont on connaît la valeur et les points forts. C’est un groupe de copains, composé de jeunes, d’anciens, et on n’aurait sans doute pas réussi ce parcours sans cette cohésion est si le groupe n’était pas aussi soudé. Les gars se connaissent entre eux, jouent les un pour les autres, et c’est aussi ce qui a été l’une de nos forces sur tous les tours de Coupe de France.

"Si on n’est pas un minimum optimiste, on ne peut pas être entraîneur"

Jérémy Fabre, entraîneur de l’US Perros-Louannec

De votre côté, vous êtes un entraîneur qui est beaucoup dans le discours. Est-ce une caractéristique sur laquelle vous vous appuyez beaucoup ?

Il est vrai que je suis beaucoup dans la discussion, notamment avant les matches. Néanmoins, je pense que j’ai d’autres forces à côté de ça, du fait de mon expérience de joueur et des différents éducateurs qui m’ont accompagné et qui m’ont forgé. Pour être entraîneur, il faut un peu de tout : de la connaissance tactique, technique et physique. Donc certes je suis encore jeune, j’ai encore des choses à apprendre, mais l’avantage est que les acquis que j’ai reçus en tant que joueur me servent aujourd’hui.

Croyez-vous qu’une qualification est envisageable ?

Forcément ! Si on n’est pas un minimum optimiste, on ne peut pas être entraîneur. Dans le foot, il y a une grande part de tactique, de technique, mais aussi de hasard. Surtout en Coupe de France. Aujourd’hui, on en est à un tour de l’entrée en lice des clubs de Ligue 1. Ça doit être une énorme source de motivation pour des joueurs de notre niveau qui veulent poursuivre leur aventure. On ne va pas partir favori, on le sait, on sait aussi qu’il y aura une belle opposition en face, mais ça reste un match de foot et on reste sur deux exploits. Et comme on le dit si bien, “jamais deux sans trois”. Donc pourquoi pas ? Ce sera 90 minutes d’efforts, 11 bonhommes contre 11 bonhommes et rien n’est joué d’avance. Guipry-Messac et Lannion peuvent le certifier. De notre côté, on va bosser dur, on va faire de notre mieux et on essaiera de passer un nouveau tour.

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