Quantcast
News

12 novembre | 11h32

Julien Fournier dresse un bilan des treizes premières journées

Après 13 journées de championnat, le directeur du football d'Ineos s'est montré satisfait dans les colonnes de l'Équipe sans céder à l'euphorie.

OGC NICE OGC NICE L1

Actuellement sur le podium de Ligue 1, l'OGC Nice réalise un très bon début de saison mais reste sur une défaite amer contre le MHSC lors de la 13e journée de Ligue 1. Interrogé dans les colonnes de l'Équipe, le directeur du football d'Ineos est revenu sur ces trois premiers mois de compétition qui lui inspirent beaucoup de choses positives. "Ce qui est important, c'est qu'on soit dans la bagarre. Après treize journées ç'a du sens. On y était aussi la saison dernière, mais avec beaucoup moins de certitudes dans le jeu. On a plus d'épaisseur. On est une équipe qui peut être battue mais difficile à battre."

Entendu à nouveau sur les incidents qui se sont déroulés lors de la J3 contre Marseille, il a expliqué l'avoir "encore en travers de la gorge" au niveau du résultat. "Entre la réalité qui s'est passé lors du match aller et ce qu'il y a aujourd'hui, il y a un gros écart, de trois points. Comptablement, c'est du passé mais je n'ai pas digéré."

Galtier, l'homme fort

Évidemment pour avoir l'effectif compétitif qu'il a maintenant, l'OGC Nice a dû batailler lors du mercato estival. Avec en premier lieu, l'arrivée de Christophe Galtier à la tête de l'équipe. Un homme fort qui peut surprendre dans tous les domaines. Un coach qu'il compare à un certain Eric Gérets (champion de France avec l'OM en 2010, ndlr). "C'est un peu le même type de personnage et le même type de management. À la fois très proche de ses joueurs, il peut être dur avec eux, mais cherche toujours à être très juste. C'est un énorme bosseur qui a le souci du détail au quotidien".

Un homme fort qui se démarque par son charisme, sa capacité à faire des choix et à ne rien laisser passer lors de la préparation d'une rencontre. "L'observation, la préparation des matches en vidéo, la causerie. Ça lui prend toute la semaine. Rien n'est laissé au hasard."

Un mercato en dents de scie

Comme il le précise, le coach champion de France n'est pas arrivé dans un "No man's land" mais dans un club déjà bien fourni en termes d'effectif. Malgré ça, il attend plus d'implication de la part de certains joueurs comme Stengs, Kluivert ou même Dolberg. "J'attends plus d'eux. Même si les blessures font partie du haut niveau, il est vrai que j'attends plus de Calvin, de Justin comme de Kasper et d'Alexis. Ils sont fantastiques dans leur investissement mais la réalité c'est le terrain. On a presque fait 13 matches sans eux. À un moment, il faut qu'ils nous rejoignent. On les a mis dans un confort, maintenant il faut donner."

Donner. Tout donner. À l'image de deux autres recrues qui ont rapidement fait leur preuve comme Melvin Bard et surtout Andy Delort. Une réponse à laquelle il s'attendait évidemment. "Andy Delort, ça fait 10 ans qu'il met des buts dans les championnats de France. C'est facile de réussir son mercato si tu ne prends que des joueurs comme lui."

Restez informé !

Inscrivez-vous à notre newsletter :