Julien, ces dernières semaines, votre équipe a été plutôt performante avec une série de quatre matches sans défaite. Comment se sent le groupe avant la reprise ?

On est sur une bonne dynamique donc le groupe se porte bien. Cela est notamment dû au retour de nombreux joueurs qui étaient blessés ou absents. Sur les derniers matches, on a été plutôt performants et on a bien réussi à mettre en place ce qu'on a travaillé aux entraînements. On reste sur une belle victoire 3 buts à 0 contre le FC Carros donc on va essayer de reproduire ce qu'on fait de bien sur cette rencontre. On savait que ça allait être un match décisif et on l'a pris du bon bout donc il faudra faire pareil ce dimanche.

C'est un réel défi qui vous attend contre le leader du championnat, Saint-Sylvestre...

Ce qui est sûr, c'est qu'on a tout à gagner. Au match aller, je n'étais pas présent mais on a pris une sacré dérouillée donc on aura à coeur de prendre notre revanche à domicile. La réalité du match aller ne sera pas la même que dimanche. L'équipe s'était déplacée sans cinq titulaires et quand on voit la vraie valeur de notre effectif, le score (8-0, ndlr) était trompeur.

Sur les 9 rencontres que tu as jouées, tu as reçu l'étoile à 6 reprises. Comment juges-tu ta saison ?

Sur un plan personnel, je suis plutôt satisfait mais d'un autre côté, je me sens un peu coupable d'avoir dû rater la plupart des matches. Quand on est un cadre, on se doit d'être le plus présent possible pour aider l'équipe au maximum. Après concernant les étoiles, c'est toujours flatteur. Encore plus, quand on est un gardien de but car c'est un poste à part et que ça fait toujours plaisir d'avoir un peu de reconnaissance.

Parle nous de ta passion pour le poste de gardien de but...

C'est une passion qui a commencé dès mon plus jeune âge. À 4 ans, j'ai fait mes grands débuts dans la cage sous les couleurs du RC Grasse, où j'ai ensuite passé toute ma formation jusqu'à mes 18 ans. Ce que j'aime le plus dans le poste, c'est avoir des responsabilités. C'est un rôle où tu peux plomber ton équipe comme la faire gagner et jouer sous adrénaline, c'est vraiment ce que j'aime le plus. Depuis que je suis petit, j'ai toujours adoré ça et le fait que ce soit un poste à part où il faut être concentré pendant 90 minutes.

Et de ton lien avec le CA Peymeinade...

C'est un peu le club qui m'a redonné envie de jouer au foot et de me régaler. À la base, j'avais fait une demi-saison en 2017 mais suite à l'ouverture de mon commerce, je m'étais éloigné des terrains. J'avais fait une petite pige au Plan-de-Grasse pour finir la saison et je pensais vraiment à arrêter. Joseph Falcone, mon ancien coach m'a proposé de le suivre dans ce nouveau projet. Au départ, je n'avais plus envie du tout mais il a quand même fini par me convaincre. Du coup, ça fait désormais trois saisons que je suis au club. C'est un club familial, sans prise de tête où l'on vient pour prendre du plaisir avant tout donc je ne regrette pas mon choix.

Justement, comment avez-vous vécu le départ de Joseph Falcone ?

Ce n'est pas tombé au meilleur des moments car c'est arrivé juste avant la trêve et le nouveau coach (Walter Pinto, ndlr) n'a trop pas eu le temps de s'acclimater. Au départ, c'est Stéphane Dalmas qui a assuré l'intérim devait encore rester sur le banc deux, trois matches en tant qu'adjoint pour faire la passerelle. Malheureusement, il n'a pas pu être là et sur le premier déplacement, on a lourdement perdu à Mougins. Bon après, on ne pouvait pas juger sur un match. Surtout que derrière, on a enchaîné deux nuls et deux victoires donc ça a rapidement porté ses fruits.

Quels sont vos objectifs pour la fin de saison ?

À l'heure actuelle, on va essayer d'assurer le maintien le plus rapidement possible. Tous les matches seront des finales donc il faudra les jouer à fond pour ne pas avoir de regret à la fin de saison. Après d'un autre côté, notre situation au classement nous oblige à regarder derrière mais on peut aussi regarder devant. Sincèrement, quand on est à 100% avec un effectif complet, on a largement l'effectif pour jouer le haut de tableau. Maintenant, dans une saison, il y a des aléas et on ne peut pas revenir en arrière. On attaque la dernière ligne droite de la saison donc il faut regarder de l'avant.