28 janvier | 13h39
Kapit Djoco (FC Versailles 78) : « On ne part pas perdant »
Arrivé cet été en provenance de Rouen, Kapit Djoco fait depuis le bonheur de Versailles avec lequel il en est à 4 buts en 13 rencontres de championnat. A 24 heures du 1/8e de Coupe face à Toulouse, entretien avec un joueur à l’appétit débordant. (Crédit Photo : FKS92)
Kapit Djoco, ce samedi, le FC Versailles va disputer son 1/8e de finale de Coupe de France sur le terrain du Toulouse FC. Quelles sont vos impressions à 24 heures de ce choc ?
Honnêtement, tout se passe bien. En réalité, on pourrait dire qu’on se sent même très bien. La préparation à l’entraînement a été très bonne et on reste également sur une très belle opposition en championnat du côté de Lorient le week-end dernier. Les voyants sont au vert … En tout cas, on est plus qu’impatient de pouvoir se mesurer à cette belle équipe de Toulouse.
Que représente la Coupe de France pour vous ?
C’est vraiment une compétition particulière, qui plus est en ce qui concerne ce match. C’est un moment historique pour le club car c’est la première fois qu’il atteint les 1/8e de finale, et d’ailleurs, c’est la même chose à titre personnel. Après, il ne faut pas s’arrêter à ça, on va là-bas pour jouer la qualification, en abordant cette rencontre comme on l’a fait lors des tours précédents.
Il n’y a pas de secret, quand le groupe vit bien, les résultats suivent.
Kapit Djoco, attaquant du FC Versailles 7!
Comment jugez-vous votre adversaire ?
C’est une très belle équipe professionnelle, leader de la Ligue 2, qui n’a perdu que deux rencontres depuis le début de la saison. C’est très costaud, il n’y a rien à dire. Mais ce n’est pas pour cela, qu’on part perdant. On espère pouvoir mettre les mêmes ingrédients qu’on a réussi à mettre dans nos différentes rencontres depuis le début de l’année. De plus, en Coupe de France, on sait que tout peut se passer, on a déjà vu des N3 sortir des L1, alors pourquoi pas une N2 faire la même chose avec une L2.
Cette saison se passe pour le moment à merveille pour vous et votre club. Comment analysez-vous ces premiers mois ?
On a fait une bonne première partie de saison, d’un très bon niveau, c’est vrai. Mais attention, ce n’est pas fini ! Tout peut encore se passer, il faut faire encore mieux dans cette seconde partie de championnat que ce que l’on a pu faire durant les premiers mois de l’année. On a un très bon groupe avec un super état d’esprit, on se connaissait sans se connaître car on a tous joué l’un contre l’autre par le passé. Il y a beaucoup de bonnes personnes qui le composent et on regarde tous vers le même objectif. C’est vraiment ça la clé à mon avis, un état d’esprit irréprochable, car de toute façon, il n’y a pas de secret, quand le groupe vit bien, les résultats suivent.
Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?
Je suis un pur produit de la région parisienne, né dans le 19ème arrondissement. J’ai fait pas mal de clubs en Ile de France lors de ma formation, à commencer par le CMS Pantin. Oui, j’ai vraiment appris dans beaucoup de coins différents. En senior, j’ai commencé à jouer en DH aux Lilas, avant de connaître la N1 à Avranches (12m), durant deux saisons. Par la suite, j’ai cependant arrêté le foot pendant un an et c’est en N3 à Aubervilliers (45m, 19b), club avec lequel je suis resté deux ans, que j’ai retouché le ballon. Cela m’a permis d’aller à Chartres en N2 (20m, 7b), durant la première année Covid et aujourd'hui me voici au FC Versailles, que j’ai rejoint cet été, après un an à Rouen (8m en N2).
Il faut savoir puiser dans son parcours la force pour aller toujours plus haut.
Kapit Djoco, au sujet d'un parcours qui n'a pas toujours été facile
Ce parcours fait de plusieurs rebond, n’a pas dû être toujours facile, c’est une belle preuve d’abnégation …
Oui c’est clair et c’est pour ça que j’aimerais dire quelque choses aux plus jeunes. Il faut toujours croire en soi et ne jamais abandonner, même si parfois, on peut avoir des saisons compliquées, des blessures … Il faut savoir puiser dans son parcours la force pour aller toujours plus haut.
Vous êtes un joueur athlétique qui aime bien le duel mais qui est aussi à l’aise avec ses pieds, on sait que ce profil est très recherché, comment envisagez-vous le futur ?
En tant que footballeur, on ne peut être que quelqu'un d'ambitieux sinon il faut changer de métier … J’aspire donc à jouer le plus haut possible, en ne me fixant aucune limite. Alors si c’est la N2, ce sera déjà très bien … Si c’est au dessus, c’est encore mieux, à commencer avec Versailles pourquoi pas. Au-delà du parcours en Coupe, la montée en N1 serait l’apothéose et on va tout faire pour y parvenir.
Propos recueillis par Reynald Trunsard
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