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Portraits

18 mars | 18h21

Kenny Michel, l'appel du but

Si Six-Fours réalise jusqu'ici une bonne saison en R1, il le doit en grande partie à Kenny Michel. Auteur de 17 buts, mais également pièce maîtresse au sein du groupe d'André Blanc, il est essentiel aux bons résultats des siens. Portrait d'un buteur "à l'ancienne".

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S’il n’y a qu’une seule chose à dire sur Kenny Michel, c’est que c’est un buteur. Un vrai. À l'ancienne. Mieux vaut pour les défenseurs adverses ne pas lui laisser de miettes, sinon il va les croquer. “Sur le terrain, il n’y a qu’un seul mot. C’est un buteur. Il n’y en a plus trop de buteurs comme cela. Dans la surface, on dirait qu’il aimante les ballons. Kenny, il pense but, but, but. Il peut marquer de n’importe où, c’est un vrai plus pour nous”, résume efficacement Nathanel Pin, son coéquipier à Six-Fours.

Un profil "à l'ancienne"

Leur coach, André Blanc, détaille plus précisément le style de son attaquant : “C’est un avant-centre un peu plus à l’ancienne. C’est un profil que l’on voit moins aujourd’hui. Il est toujours attiré par le but et est toujours bien placé. Et ensuite, dès qu’il a l’occasion de se mettre en position de frappe, ou de frapper, il le fait. Il peut marquer du pied droit, du pied gauche, mais aussi de la tête. Par contre, il va moins prendre la profondeur, encore qu’il a fait beaucoup d’efforts sur ce plan-là. Il lui arrive aussi de faire des passes décisives, et de jouer en pivot. Il est plutôt complet dans ce profil d’avant-centre”. Ce n’est pas si étonnant que cela quand on sait les références que suit Kenny Michel. “J’aimais beaucoup Chevtchenko quand il jouait. Ronaldo aussi, les deux d’ailleurs. Je suis un vrai madrilène. Je suis déjà allé au Bernabéu, seul, voir un Real Madrid - Atlético Madrid. Sinon, aujourd’hui, je regarde aussi beaucoup Benzema. Il est tellement complet. Il a une vraie place dans le vestiaire et sur le terrain”.

On voit tout de suite la différence quand il n'est pas là.

André Blanc, coach de Kenny Michel à Six-Fours

Essentiel au groupe

Ce leadership, Michel le porte aussi au sein de son club. En effet, dès qu’il n’est pas sur le terrain, ni même dans la vie du groupe, cela se ressent immédiatement. Pin résume ainsi très bien les choses : “Dans le groupe, c’est une pièce maîtresse. Il est vraiment très important. Il a manqué quelques matches, cela s’est ressenti tout de suite. On a qu’un seul joueur dans son profil à lui, il manque dans notre façon de jouer quand il n’est pas là”. Le coach ne peut que constater cela également, son équipe manque d’efficacité quand son attaquant principal fait défaut. “C’est quelqu’un de respecté. Il met de l’ambiance dans le groupe. Il aime beaucoup chambrer. C’est quelqu’un qui vit bien en groupe, mais qui fait aussi bien vivre le groupe. Puis, on voit aussi vraiment la différence quand il n’est pas là. Il y a clairement un vide. On a pu le voir sur les trois/quatres rencontres qu’il a ratées. Il apporte son expérience, et il entraîne les autres avec lui”, concède Blanc. Et si le groupe apprécie grandement Kenny Michel, lui aussi de son côté se sent bien à l’intérieur. “Le groupe vit très bien. Il y a de bons gars. On est ensemble depuis le 1er juillet, depuis on a eu le temps de tous mieux se connaître. On a su monter un bon petit groupe. On est comme une petite famille”, confie le buteur varois.

Dans la surface, on dirait qu’il aimante les ballons.

Nathanaël Pin, coéquipier Six-Fours FC

Une fin de saison intéressante avec Six-Fours

Sur la fin de saison avec Six-Fours, tout le monde s’accorde pour dire qu’il ne faut pas s’affoler, ni s’enflammer. “On va espérer que Kenny continue de rayonner comme il le fait. Ensuite, si il y’a une belle surprise à la fin, tant mieux. Sinon, tant pis. On ne se prend vraiment pas la tête, même entre nous, on ne parle absolument pas de monter. On a trop d’expérience pour savoir que ce n’est pas bon”, affirme Nathanaël Pin. Kenny Michel, lui aussi, porte le même discours : “On s’est clairement dit que penser et parler trop de monter, ce n’était pas bien. On est parti sur jouer match après match, et cela nous sourit plutôt bien. On est sur six victoires consécutives, et en plus, sans encaisser de but. Personnellement, cela me sourit également, car je marque des buts". Tout le monde, au Six-Fours Le Brusc FC semble donc tirer dans le même sens en cette fin de saison. De quoi augurer une dernière ligne droite de R1 plus qu'haletante !

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