Rachid, vous rencontrez des difficultés cette saison. Que se passe-t-il au sein du club ?

La situation est très simple. Nous avons fait plusieurs montées successives et on dominait les championnats inférieurs. Le club est partie d'une idée entre amis mais il a pris une autre dimension, il est important de le souligner. Mais une fois arrivé à notre niveau, le championnat régional est particulier et son niveau est équivalent à la Nationale. Pour cette saison je voulais recruter un coach, un encadrant, mais il n’y avait pas d’expérience. Même avec les joueurs clés, nous n’avions pas le niveau. Il y a des joueurs qui étaient sous double-licence. La Covid a été le premier obstacle. L’année dernière le championnat a été arrêté à mi-saison et l’année précédente il n’y en a même pas eu donc ça été le début de la galère.

Vous avez déclaré forfait lors du dernier match. Qu’allez-vous faire cette saison ?

Il est préférable pour nous d'arrêter. Nous avons déclaré forfait général. Il y a beaucoup de joueurs blessés et nous n’avons pas assez de licenciés pour combler tous les manques.

Un message pour des joueurs qui voudraient vous rejoindre ?

Il y a une différence entre un joueur de football, de foot à 5 et de futsal. Nous avions de très bons joueurs cette année mais ça ne suffit pas. Ce n'est pas de leur faute. Ce sont deux mondes différents et ils n'ont rien à voir. On peut ne pas savoir jouer au football et réussir ici. Il faut que tous ceux qui arrivent soient au courant qu’il y a un club, une structure et que nous faisons cette discipline avec des entraînements spécifiques et nous allons y travailler dès maintenant.

Quel sont vos ambitions personnelles et l’objectif du club désormais ?

L’objectif est de développer le futsal loisir et à haut niveau sur le long terme. Le Covid nous a fait mal et au niveau des finances, c’est délicat. Certains de nos partenaires ont dû nous lâcher mais tout le monde a rencontré des difficultés. J’en profite justement pour faire appel à des personnes compétentes pour nous rejoindre. Nous avons tout pour réussir. Les installations, les créneaux horaires et l’aide de la mairie de Grasse. Il est important de ne pas se mentir et de ne pas tricher. Il n’y a rien de mauvais à repartir de zéro et c’est bien d’être honnête. Encore une fois, je fais appel à des spécialistes car nous avons tous les moyens pour continuer à nous développer tout en refondant une vraie structure.