Avec le recul, comment expliques-tu ce revers face à la réserve du Stade Brestois ?

On a affronté une équipe intéressante, qui a mis en place un plan de jeu intéressant pour tenter de nous contrer. Résultat : on fait une première mi-temps assez moyenne, lors de laquelle on n’inquiète pas vraiment la défense adverse. En deuxième, on se réveille et cela nous est favorable puisque l'on se procure plus d’occasions. Mais en face, Brest reste chirurgical. Et s’ils sont premiers aujourd’hui, ce n’est pas pour rien. Chez nous, il n’y avait pas vraiment de lacunes qui expliquent ce résultat, mais ce qui fait la différence c’est qu’eux s’entraînent tous les jours et aspirent à passer professionnels. Donc ils ont un temps d’avance dans les duels, une meilleure vision de jeu et une plus grande vitesse d’exécution.

Au cours de ce match, l'équipe N3 de Brest était renforcée par Gautier Larsonneur et Youssouph Badji. Qu’est-ce que cela change d'affronter des habitués de Ligue 1 ?

Que ce soit Larsonneur ou Badji, il restent des footballeurs comme nous. Donc certainement qu’ils peuvent apporter leur expérience mais, sans forcément dire qu’ils n’ont pas été bons, il faut reconnaître que deux joueurs dans un collectif, ce n’est pas ce qui fait la différence. De notre côté, on prend toujours le match de la même manière.

Vous avez aussi évolué à Francis-Le Blé. Est-ce que cela apporte quelque chose de supplémentaire ?

L’avantage pour nous dans ce genre de situation, c’est que l’on joue sur un terrain nickel. Au niveau de la trajectoire de balle, des exécutions et du plan de jeu que l’on souhaite mettre en place, c’est largement plus intéressant sur une pelouse comme celle-ci. Cela dit, cela ne fait pas tout. Quel que soit le complexe où on évolue, ça reste un match de foot. On a déjà joué dans des stades comme ça, donc il ne faut pas oublier notre objectif équipe. Et qu'importe l’équipe en face, qu’il s’agisse d’un club pro ou amateur, on reste focus sur notre football.