Après deux saisons particulièrement compliquées pour les jeunes joueurs freinés par la faute de l'épidémie de covid, Yanis Hadrachi est lui revenu plus fort que jamais. Passé du groupe U17 National à celui des U18 R1 des Chamois Niortais puisque le club des Deux-Sèvres ne dispose pas d'une équipe U19 au niveau national, l'attaquant de 18 ans affole les compteurs de la région. Ses facilités avec les U18 et ses 16 buts inscrits en championnat en seulement 9 matches lui ont permis de toquer rapidement à la porte de l'équipe réserve professionnelle avec laquelle il avait repris l'été dernier. "Je tente beaucoup, alors ça me réussit, indique-t-il dans nos colonnes, pas perturbé par le fait de ne savoir parfois qu'au dernier moment avec quelle équipe il va évoluer le week-end. En U18, c'est un peu plus facile qu'en N3 où j'affronte des adultes, parfois des pères de famille face à qui je manque encore de force sur le plan physique de par mon gabarit."

En fin de contrat aspirant à Niort

Auteur de son premier but en réserve contre Bayonne en octobre, Hadrachi, présélectionné avec les U17 du Maroc en 2020, est apparu sur les deux dernières feuilles de matches de l'équipe N3. Que ce numéro 9 ami du ballon, appréciant percuter, frapper et fan de Karim Benzema espère aider à se maintenir. "On est un peu dans une mauvaise dynamique et j'espère pouvoir être décisif pour le groupe", lance celui qui a fait ses gammes à Lourdes puis Tarbes et le pôle espoirs de Castelmaurou de façon conjointe. Très sollicité à 15 ans - Bordeaux, Lens, Toulouse et Clermont le voulaient - le jeune homme et sa famille choisissent de signer un contrat aspirant avec les Chamois. Presque trois ans plus tard, le voilà à quelques mois de la fin de son engagement et forcément, il est difficile d'y faire complètement abstraction surtout quand on se sent bien à la maison et que l'on espère s'y installer durablement. "Je me pose beaucoup de questions parce que je n'ai pas trop d'informations pour le moment. Mais j'espère prolonger avec Niort si j'en ai l'opportunité."