L’équipe type en 4-2-3-1

Gardien

Hugo Lloris (OGC Nice 2005-2008 puis OL 2008-2012)

Né et révélé à Nice (78 rencontres de Ligue 1 entre 2005 et 2008), Hugo Lloris débarque entre Rhône et Saône avec la lourde tâche de remplacer la légende Gregory Coupet, parti au terme de la saison 2007-2008. Un défi immense que le futur champion du monde relève avec brio. En quatre saisons à l'OL, il sera élu à trois reprises meilleur gardien de Ligue 1 (2009, 2010, 2012), remportera une Coupe de France (2012) et disputera une demi-finale de Ligue des champions (2010). Avant de traverser la Manche pour signer chez les Spurs de Tottenham et s'affirmer comme l'un des meilleurs gardiens de sa génération.

Défenseurs

Jérémy Pied (OL 2009-2012 – OGC Nice 2012-2016)

Repéré à Grenoble par les scouts lyonnais, Jérémy Pied gravi les échelons au sein de l'Academie OL jusqu'à frapper à la porte des pros après un prêt réussi du côté du FC Metz. En deux saisons, il disputera une cinquantaine de matches sous les ordres de Claude Puel, qui l'emmène dans ses bagages à l'OGC Nice, moyennant 3 millions d'euros. Repositionné latéral droit, il s’avérera très utile aux Aiglons jusqu'en 2016, année lors de laquelle il partira libre à Southampton, en même temps que son coach favori.

Mathieu Bodmer (OL 2007-2010 puis OGC Nice 2013-2017)

Maître à jouer du LOSC entre 2005 et 2007, Mathieu Bodmer cède aux sirènes du club qui domine de la tête et des épaules le football français depuis 2002 : l'OL, où il signe pour 6,5 millions d'euros. Après des débuts encourageants, où son élégance ballon au pied séduit le staff d'Alain Perrin, il sera handicapé par des blessures et devra faire face à une concurrence féroce en défense comme au milieu de terrain. Il tente de se relancer à l'OGC Nice en 2013 après trois saisons au PSG et retrouve le coach qui l'a révélé au LOSC, un certain Claude Puel. Une aventure en forme de baroud d'honneur réussi. Il partira en 2017 après deux saisons en tant que capitaine des Aiglons et laissera le souvenir d'un vrai patron derrière.

François Clerc (OL 2005-2010 puis OGC Nice 2010-2012)

Second latéral droit de l'OL derrière Anthony Reveillère lors de la deuxième moitié du règne lyonnais sur la Ligue 1, François Clerc arrive à l'OGC Nice à l'issue de la saison 2009-2010 avec un statut d'international (13 sélections avec les Bleus entre 2006 et 2008). Deux saisons plus tard, il rejoint l'AS Saint-Etienne au terme d'un passage accompli sur la Côte d'Azur (61 matches de Ligue 1).

Timothée Kolodziejczak (OL 2008-2012 puis OGC Nice 2012-2014)

Prêté par le RC Lens à l'OL, qui cherchait à doubler le poste de latéral gauche, chasse gardée du champion du monde italien Fabio Grosso, "Kolo" passera finalement quatre saisons au sein de l'effectif lyonnais, au cours desquelles il ne totalise que 14 apparitions. L'OGC Nice flaire la bonne affaire et le fait signer libre à l'intersaison 2012-2013. S'ensuivront deux saisons dans la peau d'un titulaire (82 rencontres, 4 buts et 6 passes décisives) avant un départ pour le Séville FC contre une indemnité de 3 millions d'euros.

Milieux

Florent Balmont (OL 2002-2003 puis OGC Nice 2004-2008)

Pur produit de la formation lyonnaise, le milieu de poche réputé pour sa grinta a eu la malchance d'éclore à une époque où l'OL ne s'appuyait que très peu sur ses jeunes. Dans le Rhône, il sera tout de même champion de France en 2003. Après un prêt concluant au Toulouse FC, il tape dans l'œil des recruteurs niçois et s'engage en faveur des Aiglons au début de la saison 2004-2005. En quatre saisons et près de 150 matches, il se forgera une solide expérience et contribuera à stabiliser le club dans l'élite nationale. Il s'imposera parmi les tous meilleurs milieux récupérateurs du championnat avec le LOSC où il remportera un titre de champion de France en 2011.

Daniel Bravo (OGC Nice 1980-1983, 1987-1989 et 1999-2000 et OL 1997-1998)

L'attaquant puis milieu de terrain star sous les couleurs du PSG dans les années 90 a d'abord fait ses armes du côté de l'OGC Nice, où il fait ses débuts en D1 en 1980 à seulement 17 ans. Appelé en équipe de France deux ans plus tard, le "Petit Prince" vit la relégation mais reste fidèle à son club une saison en D2 avant de rejoindre le voisin monégasque. Il fait son come-back à Nice, remonté en D1, lors de la saison 1987-1988. Après une saison à 15 buts, il signe au PSG en 1990 et entre dans une nouvelle dimension. Sept ans plus tard, c'est au terme d'une expérience mitigée en Serie À avec Parme qu'il rejoint l'OL. Freiné par les blessures, il ne disputera que 14 rencontres en championnat lors de la saison 1997-1998. Preuve de son attachement à Nice, il terminera sa carrière avec le maillot rouge et noir sur les épaules en D2 lors de la saison 1999-2000.

Alassane Pléa (OL 2012-2014 puis OGC Nice 2014-2018)

Le natif de Lille a intégré le centre de formation de l'OL en 2009. Après des prestations remarquées avec la CFA, il monte chez les pros mais ne parvient pas à s'imposer. Il est vendu pour 500 000 euros à l'OGC Nice à l'été 2014 et devient l'une des coqueluches de l'Allianz Riviera. En quatre saisons et 135 matches toutes compétitions confondues, il inscrit 44 buts. Au terme d'une saison 2017/2018 pleine (21 buts et 7 passes décisives en 49 matches) il tente l'aventure en Bundesliga et rejoint le Borussia Mönchengladbach contre 23 millions.

Hatem Ben Arfa (OL 2004-2008 puis OGC Nice 2015-2016)

"Hatem on t'aime, Hatem on t'adore." Il aura suffi d'une saison à Hatem Ben Arfa pour conquérir le cœur des supporters niçois. Après cinq saisons mitigées en Premier League, il s'engage en faveur des Aiglons pour la saison 2015-2016 et sera l'un des grands artisans de la quatrième place des Niçois, entraînés alors par Claude Puel. Arrivé de l'INF Clairefontaine avec le statut de futur star du football français, il laisse un souvenir plus contrasté de son passage à l'OL, entre éclair de génie et prises de becs avec son compère en attaque promis lui aussi à un grand avenir : Karim Benzema.

Ederson (OGC Nice 2005-2008 puis OL 2008-2012)

Le Brésilien se fait un nom auprès du public français sous les couleurs de l'OGC Nice. Entre 2005 et 2008, il inscrit 19 buts et fait l'étalage de sa technique fine devant les tribunes du Stade du Ray. Mais son entraîneur Frédéric Antonetti doit le laisser partir à contre-coeur à l'OL en janvier 2008 contre 14 millions d'euros. Dans le club de Jean-Michel Aulas, il laissera un souvenir nettement plus contrasté. Au sein d'un effectif pléthorique, le milieu offensif se distinguera par quelques fulgurances notamment lors de sa première saison dans le Rhône. Il se fera de plus en plus discret alors que le club est en fin de règne. Une grave blessure aux ischios gâche ses dernières saisons. Il signe à la Lazio de Rome en 2012.

Loïc Rémy (OL 2006-2008 puis OGC Nice 2008-2010)

Barré par la révélation Karim Benzema à l'OL, son club formateur, Loïc Rémy rebondit à Nice après un prêt à Lens. Cédé contre 8 millions d'euros à l'été 2008, il inscrira 30 buts et délivrera 8 passes décisives en 75 matches de Ligue 1 avant s'envoler pour l'Olympique de Marseille en 2010 moyennant une indemnité de 15,5 millions d'euros. Un pari réussi pour les Aiglons qui récidiveront avec Alassane Pléa et, dernièrement, Amine Gouiri. Lâché par l'OL contre 7 millions d'euros au début de la saison 2020-2021, le jeune attaquant (21 ans) originaire de Bourgoin-Jallieu fait aujourd'hui un malheur sous les ordres de Christophe Galtier. Encore un joli cadeau offert par les dirigeants lyonnais.