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21 mars | 16h10

Les confessions de Laurent Batlles après son départ de Troyes

Laurent Batlles a parlé de son quotidien d'entraîneur libre et est revenu sur son départ de l'Estac dans les colonnes de l'Est Eclair.

ESTAC ESTAC L1 Laurent Batlles

Depuis le 30 décembre, Laurent Batlles profite de son temps libre pour se ressourcer loin de la pression vécue au quotidien sur un banc de club de Ligue 1. Il faut dire que l'ancien entraîneur de l'Estac n'avait pas connu ce genre de période sans club depuis qu'il a commencé en tant qu'adjoint des U15 à Saint-Etienne. "Je gère ma famille, je fais du sport, quelques plateaux télé et je regarde des matches, a-t-il indiqué à nos confrères de l'Est Eclair au cours d'un entretien sans concession. Je vais aussi voir des équipes de jeunes, de N2-N3 dans la région. Je suis allé voir un match à Bourgoin, l’équipe de Bryan Bergougnoux et Jérémy Clément (ses anciens coéquipiers). J’ai été sollicité par des amis pour aller voir leur club, mais pour l’instant c’est trop frais pour aller voir des entraînements !"

"Que tout le monde comprenne que je n'avais rien contre personne"

Evidemment, l'ex-milieu de terrain de l'OM ou encore Bordeaux est revenu sur son expérience troyenne marquée par un titre de champion de Ligue 2 la saison dernière. "J’ai vécu deux ans et demi intenses. Une première année pas aboutie en raison du Covid ; une deuxième très aboutie mais sans supporters. J’aurais préféré vivre la montée devant 20 000 personnes. Puis la Ligue 1, avec ce qu’il s’est passé. Ce n’est pas un goût d’inachevé mais j’aurais vraiment aimé pouvoir essayer de maintenir le club." Pas en symbiose totale avec le City Football Group et son projet selon les rumeurs, Batlles a assuré du contraire. Il s'est également défendu sur sa sous-utilisation des joueurs recrutés par la holding propriétaire du club depuis septembre 2020. "Je n’ai jamais dit que je n’allais pas les faire jouer ! Mais il fallait les évaluer avant de les mettre sur le terrain. Ils sont arrivés en dehors de la préparation, sans matches amicaux, sans compétition, il fallait un laps de temps avant qu’ils ne s’habituent à ce qu’on voulait mettre en place. Il faut que tout le monde comprenne que je n’avais rien contre personne."

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