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Interviews

19 avril | 10h30

M. Paye : « A notre époque, les statistiques sont importantes »

Noisy-le-Grand 4ème au classement avec 36 points, joue le trouble-fête en Régional 1 (groupe B) en attendant mieux. Le milieu de terrain Noiséen Mohamed Paye, l’un des meilleurs buteurs à son poste s’est confié sur son parcours, son adversaire préféré et ses ambitions !

Noisy Le Grand F.C R1 Mohamed Paye

Tu as commencé le football à quel âge et où ?

J’ai commencé le football à l’âge de 6 ans au FC LIVRY-GARGAN.

As-tu une anecdote / un souvenir de tes débuts ?

Quand j’étais petit, à cause du froid, j’avais les pieds congelés donc je n’arrivais pas à jouer du tout. Lorsque l’hiver arrivait, je pleurais sur le terrain tellement que j’avais froid (sic).

Bilan plus que positif avec Noisy le Grand (Groupe B) cette saison mais la montée sera compliquée à aller chercher, non ?

C’est vrai que la montée sera compliquée à aller chercher. On avait à cœur de monter cette année mais malheureusement, on a fait des faux-pas à des moments charnières. Mais tant que c’est possible mathématiquement, on fera notre possible pour nous approcher de la tête au maximum.

Se procurer des occasions, c’est déjà assez difficile, mais les convertir c’est encore autre chose

Mohamed Paye

Inscrire un triplé en Régional 1, ça t’arrive souvent ?

Honnêtement, c’est la première fois que ça m’arrive. J’en suis à 10 buts cette saison mais c’est le premier Hat trick que j’inscris depuis U15 je crois. J’espère que ce n’est pas le dernier que j’inscrirais !

Quelles sensations ça donne de réussir toutes les occasions que l’on se procure ?

C’est l’une des meilleures sensations en tant que footballeur. Se procurer des occasions, c’est déjà assez difficile, mais les convertir c’est encore autre chose. Donc quand on réussit ça, on a l’impression qu’on peut tout faire sur le terrain. Ça donne énormément de confiance.

A part ce match contre Fleury (3-1), as-tu eu un autre match référence ?

Je ne vais pas me faire des amis à Fleury mais je dirais le match aller contre eux. J’inscris deux buts. Malheureusement on perd le match à la fin 3-2 mais à titre individuel, c’était l’un des meilleurs matches. Il faut croire que Fleury me réussit !

Goleador, tu n’es pourtant pas attaquant…

C’est vrai, je suis milieu de terrain relayeur ou défensif. J’aime beaucoup me projeter, être dans la moitié de terrain adverse, surtout dans les 35 derniers mètres et dans la surface adverse. C’est dans ces zones que je peux apporter du danger et j’aime ça.

Comme ça devient fréquent, comment es-tu après un match sans but ?

Tout dépend du contenu, de ce que j’apporte à l’équipe. Après, c’est vrai, l’objectif est d’être décisif pour aider mon équipe à gagner. Et à notre époque, les statistiques sont importantes. Mon père a d’ailleurs l’habitude de me dire qu’un milieu de terrain ne peut pas rester 3 matches sans être décisif. Mais le plus important, après un match, à titre personnel, c’est de voir ce que j’ai fait de bon pour aider l’équipe et de mauvais pour pouvoir progresser.

Je ne me fixe pas vraiment de limite, j’essaie d’apprendre, de progresser et d’être performant

Mohamed Paye

Quel est ton parcours ?

Comme je l’ai dit, j’ai commencé le football au FC Livry-Gargan, puis je suis parti dès l’âge de 7 ans au SFC Neuilly-Sur-Marne. C’est d’ailleurs là-bas où j’ai beaucoup appris. Je suis ensuite allé au CSL Aulnay en U13 parce que je déménageais chez mon père à côté. Après ça, j’ai refait une année au FC Livry-Gargan en U19 DSR avant de refaire une année à Neuilly et de revenir à Livry-Gargan en senior DSR/R2. C’est dans ce club que j’ai grandi, notamment avec mon père comme coach qui était très exigeant avec moi. Il m’a appris à prendre mes responsabilités et avoir un certain leadership. Et, après 4 saisons, j’ai signé au FC Noisy-Le-Grand en R1 où je suis depuis maintenant presque 2 ans.

Quelles sont tes ambitions sportives à court terme ?

A court terme, c’est d’enchaîner les matchs, essayer de faire les meilleures performances possibles afin d’aider mon équipe à être le plus haut au classement. Ensuite pourquoi pas continuer ma progression et regarder plus haut, en N3 ou N2. Je ne me fixe pas vraiment de limite, j’essaie d’apprendre, de progresser et d’être performant. Je sais que je suis encore jeune donc j’ai encore de belles années devant moi.

Voir ton grand frère jouer en N2 (Ababacar, Beauvais) te pousse à rejoindre ce niveau ?

Oui c’est sûr que ça me motive. Ça me permet aussi d’en savoir un peu plus sur ce niveau et d’avoir un exemple à suivre. Ça me permet de voir ce qu’il faut faire et ne pas faire. Je prends beaucoup exemple sur lui. Et en tant que grand frère, il me pousse aussi beaucoup à réussir à atteindre son niveau, voire à le dépasser.

Propos recueillis par Farid Rouas

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